Sur le tournage de “Meurtre à la Montagne Pelée”

Le lundi 07 décembre 2015, nous avons vécu une expérience unique : assister à quelques heures de tournage du film « Meurtre à la Montagne Pelée» écrit et réalisé par le scénariste et réalisateur Franco-Sénégalais Philippe Niang.

lundi 07 Décembre 2015 par

  • Deux accompagnateurs : Mme  Tania Marc et  Mr Roger Loca
  • Huit élèves présents :
    • 1ère COM : COUTTY Pétulia – BRUNE keran
    • 1ère GA : MILTON Marvin – JANVION L. – LENERAND Thaïs – LESEL Alyson
    • T COM : CAÏUS Ronald – ALIVAUD J.G.

 

« Meurtres à la montagne Pelée » est « un polar qui flirte avec le fantastique… Et qui fait de la Montagne Pelée le premier personnage de cette histoire ». En effet, suite à la découverte du corps d’une jeune femme, ex-miss Saint Pierre sur les flans de la Montagne Pelée lors de travaux d’aménagement d’un chemin, l’enquête est confiée au couple de policiers, Paul Ventura (Olivier Marchal) et Léna Valrose (Sara Martins).

Nous avons été reçus sur le plateau, situé dans la zone d’activité du quartier Dillon de la ville de Fort-de-France par Monsieur Eric Jollant , Directeur des productions  et son régisseur.

L’équipe est constituée d’environ 30 personnes.. Les assistants sont intermittents, ce qui signifie qu’ils ne travaillent pas tous les jours et renforcent l’équipe de base en fonction des besoins.

Le quartier de Dillon présente de nombreux avantages :

– tout d’abord, ce site est un quartier très animé de la ville capitale et donc la reconstitution d’un commissariat de police et l’activité permanente autour du lieu de tournage, rendent la scène plus crédible pour les futurs spectateurs).

– Ensuite, la proximité de tous les commerces et de toutes les commodités permettent à chacun des membres de l’équipe de rentrer chez lui ou à son hôtel  et évitent  des dépenses supplémentaires à la production.

– Enfin, ce lieu présente l’avantage de poser les décors et les équipes au même endroit pendant plusieurs semaines (ce qui n’est pas le cas sur la plupart des tournages).

Nous sommes arrivés à 07h30, début du tournage de la première scène  ce qui nous a permis de visiter les espaces de tournage dont l’intérieur du commissariat qui était en pleine préparation pour le tournage de la scène de fin de matinée.

 

https://youtu.be/xTCCwDooxTo

https://youtu.be/IGXUKtShgIU

Nous avons ensuite visité le lieu où ils se restaurent (boisson, sandwich). On nous y  a servi une légère collation.

Les trois scènes auxquelles nous avons assisté cette matinée  là sont situées aux abords et dans le commissariat.

SILENCE, MOTEUR, CA TOURNE, CLAP, ACTION !!!
Première scène :

Un policier quittant son véhicule (un 4×4 vert), rejoint sa collègue de la police scientifique qui descend d’un autre véhicule. Elle porte à la main une mallette argentée, puis ils montent  l’escalier en bavardant.  Cette scène a été reprise sept fois et nous avons pu observer des modifications au cours des différentes prises (introduction d’un troisième personnage qui descend l’escalier).

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Seconde scène :

La scène précédente a été intercalée entre deux autres scènes.

– La première : La circulation ayant été arrêtée, le 4×4 descend la rue et se gare.

– Après avoir monté l’escalier, la policière scientifique entre dans le commissariat tandis que le policier (l’acteur Olivier Marchal) s’arrête, quelques instants, pour discuter avec deux autres figurants puis entre dans le commissariat et les deux figurants descendent l’escalier.

Cette scène a été reprise, comme la première, sept ou huit fois.

https://youtu.be/_DhJAdOXM-Y

Troisième scène :

L’action se déroulait dans le commissariat : nous ne pouvions y accéder que par groupe de trois (y compris les élèves de l’atelier Cinéma du lycée Acajou I présents ce-jour)

La scène nous montre un entretien entre France Zobda et Léna Valrose (Sara Martins) sous le regard de Paul Ventura (Olivier Marchal).

Nous avons repéré lors de ces scènes le perchman (prise de son), la scripte, le chef opérateur, ainsi que le réalisateur, quatre figurants (deux policiers en tenue et deux autres en civil) , et six techniciens chargés de monter et démonter les éléments de décor, les caméras, dont la steadicam utilisée pour suivre au plus près le déplacement des acteurs, ainsi que les cadres blanc et noir visant à contrôler l’éclairage naturel.
Il nous a semblé qu’il s’agissait d’une journée de tournage plutôt calme et cela nous a offert de bonnes conditions de visite. Le régisseur nous a confié que sur 8h de tournage il ne resterait que 4 minutes utiles au film.
Nous avons beaucoup apprécié notre visite sur le plateau. Un « petit » regret cependant concernant le fait que nous n’avons pu dialoguer avec les acteurs.
Nous tenons à remercier chaleureusement Monsieur Jollant ainsi que son régisseur, qui très disponibles et attentifs à nos questions, nous ont ouvert les portes du tournage.