Présentation
L’éducation artistique et culturelle (EAC) favorise la pratique artistique et culturelle et suscite le désir de culture chez tous les enfants et adolescents, quelle que soit leur situation et leur lieu de vie.
Les arts et la culture enrichissent et diversifient par ailleurs les apprentissages. Ils favorisent l’épanouissement personnel, la capacité à penser et faire des choix par soi-même. Ils contribuent à l’expression de chacun dans sa singularité.
Réussir l’objectif « 100% EAC à l’école » (culture.gouv.fr)
Ambition : une offre pour tous et de qualité qui couvre tous les temps de la vie du jeune de manière cohérente
– Implication des professionnels de la culture.
– Partenariat avec les collectivités territoriales pour une mise en œuvre « sur mesure » sur les territoires.
– Mise en œuvre du PEAC sur tous les temps de vie du jeune : scolaire, péri-scolaire, extra-scolaire.
ADAGE est une application de recensement qui permet aux écoles et établissements de renseigner les projets artistiques et culturels réalisés. C’est également une source d’information centralisée sur l’EAC dynamisée par un moteur de recherche facilitant les échanges de bonnes pratiques.
L’Éducation Artistique et Culturelle dans les écoles de la circonscription de St-Esprit
Mme Béatrice Labeau est la référente de l’éducation artistique et culturelle sur la circonscription.
Les actions et photos sont également visibles sur le compte Twitter de la circonscription
- Ecole de Montagne – Vauclin
Restitution de la résidence de l’artiste Helen KELHETTER à l’école de Montagne au Vauclin. Félicitations aux élèves et à toute l’équipe pédagogique pour l’aboutissement de ce projet : création d’un jardin, de sculptures, de dessins. Des aurevoirs émouvants.
- Ecole Auguste Vivies -François
Sur les hauteurs du François, au morne Acajou, l’école Auguste Viviès a eu le plaisir d’accueillir le vendredi 9 février 2024 l’association Ma dous’ siwo.
Elle est née il y a cinq ans de la volonté de jeunes schoelchérois qui souhaitaient faire perdurer la tradition des nèg gwo siwo. Plusieurs heures avant la rencontre avec les élèves, la préparation a été réalisée et placée dans des fûts prévus à cet effet. Pour obtenir cette robe odorante, deux étapes sont indispensables. En premier lieu, se couvrir le corps de poudre de charbon. Puis, se recouvrir d’un mélange de suie (charbon de bois écrasé) et de sirop de batterie. C’est un geste symbolique dans le but de rendre hommage aux « neg marrons » fugitifs de l’époque esclavagiste, qui utilisaient cette mixture pour échapper aux regards de leurs maîtres, se camouflant rapidement avant de s’évader des plantations et de gagner la forêt, symbole de liberté. Devenu un hommage dans le carnaval des Antilles-Guyane, un personnage similaire est appelé « Mas-a-Kongo » en Guadeloupe et « Nèg’marron » en Guyane.
Curieux, parfois craintifs de prime abord, mais pour la plupart heureux de découvrir ce personnage emblématique du carnaval, les élèves d’Auguste Viviès n’ont pas hésité à poser une multitude de questions à laquelle Harry notre intervenant a répondu. On apprend notamment que « ce sirop adoucit la peau, vous enlève le stress, qu’on peut y goutter » car tous les ingrédients utilisés sont naturels. **Harry partage avec beaucoup de générosité et de fierté ses connaissances. Le succès de cette rencontre a conduit certains élèves à se projeter et à vouloir perpétuer cette tradition dès l’année prochaine. Aujourd’hui, l’association Ma Dous Siwo est composée d’hommes, de femmes et d’enfants défilant depuis plusieurs années dans les rues de Fort-de-France notamment. Le lundi gras étant réservé au défilé des enfants.
Aujourd’hui transmettre l’histoire aux nouvelles générations est une volonté forte de l’association Ma dous’siwo qui intervient depuis l’an dernier dans les écoles. C’est pour cette raison qu’elle n’a pas hésité à répondre favorablement à l’invitation de l’équipe pédagogique.
