Le vendredi 16 octobre 2020 nous avons fait une sortie avec la cordée de la réussite à Fort-de-France à l’Atrium.
Avant le spectacle nous sommes allés visiter l’exposition “NEGZISTANS” de JOËL NANKIN.
https://www.youtube.com/watch?v=OARePxEfXmw&list=PLB2KYnWScemqgYEqv7ZWS72Dnovugxsz4&index=23
Spectacle « AKZAK, L’IMPATIENCE D’UNE JEUNESSE RELIÉE » de la compagnie VIADANSE (Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort).
Ce spectacle nous a plu en général, c’était très abstrait, original et drôle. Tous les danseurs nous ont plus, il était très en rythme avec la musique, coordonnés et ils avaient l’air très sympas. Les danseurs sont : Sarath Amarasingam, Téguawendé Yasinthe Bamogo, Juliette Bouissou, Meriem Bouajaja, Mohamed Chniti, Chourouk El Mahati, Adama Gnissi, Moad Haddadi, Synda Jebali, Mohamed Lamqayssi, Fatou Traoré, Angela Vanoni.
GERMANY BANCE
ASTRID MAËLYSS
3*4 3*4
https://www.youtube.com/watch?v=ZglIGOOYHOw
Au début du spectacle, j’ai pleuré, je ne sais pas pourquoi, si c’est par peur ou sur le coup de l’émotion. Le but de la sortie était de découvrir un spectacle de danse contemporaine, d’apprendre les métiers du spectacle, de la culture et du patrimoine : danseurs, chorégraphe, musiciens, éclairagiste … et j’ai pu poser une question aux artistes : « chorégraphe et scénographe, quel est ce métier, comment le décrivez-vous et en quoi consiste t-il ? » Une femme m’a répondu, Mme Héla Fatoumi, la chorégraphe : « c’est l’art d’accompagner un propos artistique en le traduisant par des éléments scéniques : des accessoires, tout ce que l’on peut mettre sur une scène, des robots plateau, l’éclairage, on peut faire construire des espaces spécifiques pour la scène et qui jouent une dimension théâtrale ».
J’ai bien aimé les deux expositions que nous avons visitées. Il y en avait une dans la galerie André ARSENEC : l’exposition « NEGZISTANS » de Joël NANKIN et celle de Jérémy PRIAM à l’étage « Anti-personnel » qui parlait un peu de la vie d’aujourd’hui avec des œuvres originales qui abordaient plusieurs choses en même temps, ça pouvait être des photos montages (déchets, squelettes, tête de morts, …), chaque œuvre représentait quelque chose d’unique et un questionnement.
PAVILLA Karen 3e2
https://www.youtube.com/watch?v=xUAJ-YRuPoI
Véranda : Exposition « anti-personnel »
(propos enregistrés et restitués par écrit par Barast Mathias)
- Pourquoi « anti-personnel »?
– Cela fait référence aux mines anti-personnel utilisées pendant la guerre. L’auteur de cette exposition s’est plutôt dirigé vers des sujets tabous de la société, on peut retrouver des éléments qui font référence à la Martinique et au monde en général, des choses qui peuvent nous toucher ici tout comme des gens à l’extérieur, au niveau mondial : la pollution, la guerre.
Toutes ces œuvres représentent un questionnement, une méditation, chaque œuvre est quelque part unique.
Ce sont des œuvres numériques imprimées sur des plaques de P.V.C.
Ces recherches partent d’un questionnement sur les vanités.
- Qu’est-ce qu’une vanité ?
– C’est une question sur la vie et la mort, c’est quelque chose de très moraliste ( les vanités nous viennent directement des « natures mortes »), juxtaposant par exemple un sablier qui représente l’universalité du temps, le crâne qui représente l’homme, le papillon qui représente la fragilité de la vie…
il y a beaucoup de codes qui sont nés dans mon travail dans lequel j’ai créé mon propre vocabulaire et avec le temps c’est devenu un peu plus large, ces questionnements sont vite devenus humains, en abordant la religion, le mystique, de la « quadri-culture » que l’on trouve en Martinique.