L’évaluation en tronc commun et en spécialité HLP

L’introduction d’une part de contrôle continu pour l’obtention du baccalauréat et l’annulation des épreuves d’EDS pour la session 2021 imposent de réfléchir aux modalités d’évaluation des élèves. Les Inspections Générales élaborent actuellement un « guide de l’évaluation » qui sera publié prochainement. Devançant cette publication et en conformité avec ce que nous connaissons de son contenu, voici quelques indications destinées à conforter les pratiques qui sont les vôtres le plus souvent, et qui permettront dans un second temps une harmonisation de la notation. On ne peut harmoniser les notes en effet, sans harmoniser préalablement les pratiques d’évaluation. Dans le respect de votre liberté pédagogique, il s’agit de garantir l’égalité et l’équité de traitement des élèves et, pour les professeurs, de se mettre en état de répondre aux interrogations des élèves et des parents en s’appuyant sur un cadrage national et une procédure explicite et partagée de calcul des moyennes.

I-              La philosophie en tronc commun

  • Recentrage sur les devoirs complets

Pour rappel, l’inspection générale recommande 8 devoirs type bac sur l’année :

http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Philosophie/91/8/RA20_Lycee_GT_Ter_Philo_Recommandations_1298918.pdf

Dans le contexte que nous connaissons, la moyenne trimestrielle doit être établie sur la base d’au moins deux devoirs complets : une dissertation et une explication de texte, de trois devoirs complets en cas de semestrialisation.

Au second trimestre, l’organisation d’un devoir surveillé sera privilégiée autant que possible ; connaissant la difficulté d’obtenir 4 heures consécutives, on peut aussi envisager une modalité hybride :

–       Préparation par des exercices partiels à la maison puis rédaction sur table en deux heures

–       Exercices partiels sur table puis rédaction à la maison.

Les exercices gagnent à être conçus comme des moments du devoir complet qu’ils préparent. Ils permettent d’accompagner l’élève dans la réalisation de la tâche complète dont la maîtrise n’est évidemment pas acquise. Concernant leur évaluation, on peut faire les hypothèses suivantes :

–       Les exercices sont notés et s’intègrent dans la moyenne

–       Les exercices font l’objet d’une évaluation indicative du type abcde. Ils informent l’élève mais ne sont pas comptabilisés.

–       Les exercices sont lus et commentés mais non notés

–       Les exercices peuvent servir à augmenter la note attribuée au devoir complet

Dans tous les cas, les exercices n’ont de valeur que préparatoire et ne doivent pas se substituer aux devoirs complets.

  • Valorisation de l’investissement des élèves

Qu’il s’agisse de Parcoursup ou de la note de l’examen obtenue en contrôle continu, la pratique de notation doit inclure l’appréciation des progrès et des efforts réalisés par l’élève. Ils peuvent être exprimés explicitement dans l’appréciation littérale du bulletin, ils peuvent aussi être intégrés à la moyenne à travers l’opportunité offerte aux élèves de reprendre et améliorer un devoir insuffisant. Je suggère d’offrir aux élèves la possibilité de refaire leur devoir complet, la seconde note se substituant à la première de façon à dédramatiser l’évaluation et à restituer à l’élève une responsabilité sur sa notation. Mais vous êtes évidemment tout à fait libre des dispositifs que vous mettez en place dans ce but en sachant que seule la remédiation peut être facultative, non les devoirs à rendre. Cette forme de remédiation peut remplacer les contrôles de connaissances par lesquels les élèves restituent mécaniquement des moments du cours sans être en mesure de les réinvestir dans une démarche de réflexion personnelle.

II-            L’évaluation en spécialité HLP

Pour la spécialité HLP, en terminale il conviendra d’appliquer les règles suivantes : la moyenne doit être composée à 60% par des exercices de type bac (question d’interprétation + essai) et à 40% par d’autres exercices. A la différence de l’enseignement commun de philosophie, on pourra donc diversifier et comptabiliser les exercices proposés aux élèves, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Les devoirs de type bac pourront être affectés d’un coefficient supérieur afin de représenter 60% de la note finale. Pour le second trimestre, il est nécessaire que deux exercices complets aient été réalisés, l’un avec un texte littéraire, l’autre avec un texte philosophique ; les deux professeurs de lettres et de philosophie attribuent chacun une note sur 10 et se concertent pour déterminer la note sur 20.

Pour la classe de première, les élèves renonçants sont également notés sur la base du contrôle continu de l’année. On peut imaginer d’adapter les dispositions ci-dessus, éventuellement en inversant les pourcentages relatifs aux exercices et aux devoirs complets. Mais je vous indique ce point sous toute réserve, n’ayant pas connaissance de recommandations particulières en la matière.

A l’harmonisation des pratiques et par-là des objets de l’évaluation, doit être conjointe autant que possible l’harmonisation de la notation.

Pour l’enseignement de tronc commun comme pour HLP, nous vous invitons à procéder à des réunions d’entente et d’harmonisation entre collègues de l’établissement.

 

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L’évaluation en tronc comme et en HLP

L’introduction d’une part de contrôle continu pour l’obtention du baccalauréat et l’annulation des épreuves d’EDS pour la session 2021 imposent de réfléchir aux modalités d’évaluation des élèves. Les Inspections Générales élaborent actuellement un « guide de l’évaluation » qui sera publié prochainement. Devançant cette publication et en conformité avec ce que nous connaissons de son contenu, voici quelques indications destinées à conforter les pratiques qui sont les vôtres le plus souvent, et qui permettront dans un second temps une harmonisation de la notation. On ne peut harmoniser les notes en effet, sans harmoniser préalablement les pratiques d’évaluation. Dans le respect de votre liberté pédagogique, il s’agit de garantir l’égalité et l’équité de traitement des élèves et, pour les professeurs, de se mettre en état de répondre aux interrogations des élèves et des parents en s’appuyant sur un cadrage national et une procédure explicite et partagée de calcul des moyennes.

I-              La philosophie en tronc commun

  • Recentrage sur les devoirs complets

Pour rappel, l’inspection générale recommande 8 devoirs type bac sur l’année :

http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Philosophie/91/8/RA20_Lycee_GT_Ter_Philo_Recommandations_1298918.pdf

Dans le contexte que nous connaissons, la moyenne trimestrielle doit être établie sur la base d’au moins deux devoirs complets : une dissertation et une explication de texte, de trois devoirs complets en cas de semestrialisation.

Au second trimestre, l’organisation d’un devoir surveillé sera privilégiée autant que possible ; connaissant la difficulté d’obtenir 4 heures consécutives, on peut aussi envisager une modalité hybride :

–       Préparation par des exercices partiels à la maison puis rédaction sur table en deux heures

–       Exercices partiels sur table puis rédaction à la maison.

Les exercices gagnent à être conçus comme des moments du devoir complet qu’ils préparent. Ils permettent d’accompagner l’élève dans la réalisation de la tâche complète dont la maîtrise n’est évidemment pas acquise. Concernant leur évaluation, on peut faire les hypothèses suivantes :

–       Les exercices sont notés et s’intègrent dans la moyenne

–       Les exercices font l’objet d’une évaluation indicative du type abcde. Ils informent l’élève mais ne sont pas comptabilisés.

–       Les exercices sont lus et commentés mais non notés

–       Les exercices peuvent servir à augmenter la note attribuée au devoir complet

Dans tous les cas, les exercices n’ont de valeur que préparatoire et ne doivent pas se substituer aux devoirs complets.

  • Valorisation de l’investissement des élèves

Qu’il s’agisse de Parcoursup ou de la note de l’examen obtenue en contrôle continu, la pratique de notation doit inclure l’appréciation des progrès et des efforts réalisés par l’élève. Ils peuvent être exprimés explicitement dans l’appréciation littérale du bulletin, ils peuvent aussi être intégrés à la moyenne à travers l’opportunité offerte aux élèves de reprendre et améliorer un devoir insuffisant. Je suggère d’offrir aux élèves la possibilité de refaire leur devoir complet, la seconde note se substituant à la première de façon à dédramatiser l’évaluation et à restituer à l’élève une responsabilité sur sa notation. Mais vous êtes évidemment tout à fait libre des dispositifs que vous mettez en place dans ce but en sachant que seule la remédiation peut être facultative, non les devoirs à rendre. Cette forme de remédiation peut remplacer les contrôles de connaissances par lesquels les élèves restituent mécaniquement des moments du cours sans être en mesure de les réinvestir dans une démarche de réflexion personnelle.

II-            L’évaluation en spécialité HLP

Pour la spécialité HLP, en terminale il conviendra d’appliquer les règles suivantes : la moyenne doit être composée à 60% par des exercices de type bac (question d’interprétation + essai) et à 40% par d’autres exercices. A la différence de l’enseignement commun de philosophie, on pourra donc diversifier et comptabiliser les exercices proposés aux élèves, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Les devoirs de type bac pourront être affectés d’un coefficient supérieur afin de représenter 60% de la note finale. Pour le second trimestre, il est nécessaire que deux exercices complets aient été réalisés, l’un avec un texte littéraire, l’autre avec un texte philosophique ; les deux professeurs de lettres et de philosophie attribuent chacun une note sur 10 et se concertent pour déterminer la note sur 20.

Pour la classe de première, les élèves renonçants sont également notés sur la base du contrôle continu de l’année. On peut imaginer d’adapter les dispositions ci-dessus, éventuellement en inversant les pourcentages relatifs aux exercices et aux devoirs complets. Mais je vous indique ce point sous toute réserve, n’ayant pas connaissance de recommandations particulières en la matière.

A l’harmonisation des pratiques et par-là des objets de l’évaluation, doit être conjointe autant que possible l’harmonisation de la notation.

Pour l’enseignement de tronc commun comme pour HLP, nous vous invitons à procéder à des réunions d’entente et d’harmonisation entre collègues de l’établissement. un

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lettre de Mr Franck Lelièvre IA-IPR de Philosophie

Chères et chers collègues,

Quelques informations :

Épreuves HLP

Elles ont fait l’objet d’une publication au BO.

http://eduscol.education.fr/cid140706/bac-2021-les-definitions-d-epreuves-pour-l-annee-scolaire-2019-2020.html

Épreuve écrite

Durée : 2 heures

Objectifs

L’épreuve vise à évaluer la maîtrise par le candidat des attendus du programme de l’enseignement de spécialité « Humanités, littérature et philosophie » pour la classe de première, défini dans l’arrêté du 17 janvier 2019 paru au BOEN spécial n° 1 du 22 janvier 2019.

Structure

L’épreuve est composée de deux questions portant sur un texte relatif à l’un des thèmes du programme de première.

L’une des questions, intitulée « question d’interprétation », appelle un travail portant sur la compréhension et l’analyse d’un enjeu majeur du texte. L’autre, appelée « question de réflexion à partir du texte », conduit le candidat à rédiger une réponse étayée à une question soulevée par le texte.

Chacun de ces deux exercices relève tantôt d’une approche philosophique, tantôt d’une approche littéraire, selon ce qu’indique explicitement l’intitulé du sujet. Leur articulation répond au principe de coopération interdisciplinaire propre à cet enseignement de spécialité. L’ensemble des connaissances acquises est mobilisable à bon escient dans les deux parties de l’examen.

Les deux questions donnent lieu à des développements d’ampleur comparable et font l’objet de corrections distinctes, l’une par un correcteur de français, l’autre par un correcteur de philosophie, selon l’orientation disciplinaire respective des exercices.

Notation

Chaque question est notée sur 10. La somme des deux notes constitue la note globale unique de l’épreuve.

Projet de programmes du tronc commun

Les éléments suivants ont été transmis aux différents partenaires (associations, éditeurs).

Ils vous donneront l’état présent du “projet de projet” (Le projet complet sera bientôt soumis à consultation pour une adoption avec amendements éventuels en juin).

Séries générales :

4 « domaines d’étude » (dans l’ordre alphabétique) qui sont des « entrées prioritaires ».

Anthropologie : l’art ; le désir ; l’inconscient ; la nature et la culture ; la religion ;

Épistémologie : le langage ; raison et vérité ; sciences et expérience (dont étude d’un concept scientifique pris au choix dans les mathématiques, les sciences de la matière, les sciences du vivant) ; la technique ;

Métaphysique : le corps et l’esprit ; l’existence et le temps ; l’idée de Dieu ;

Morale et politique : le devoir ; l’Etat et le droit ; l’histoire ;  la justice ; la liberté ; la société et le travail.

Séries technologiques :

Anthropologie : l’art, la religion, la technique ;

Épistémologie : raison et vérité ;

Métaphysique : le corps et l’esprit ;

Morale et politique : la justice, la liberté, le pouvoir.

L’étude suivie d’une œuvre est obligatoire dans la voie générale – le programme insiste sur son lien nécessaire avec le développement unifié du cours ;
Très cordialement,

Franck Lelièvre

 

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courrier académique au sujet de la nouvelle épreuve des séries STRH

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Chers collègues,

Comme vous le savez, la DGESCO a décidé la mise en œuvre, pour la
session 2018 des épreuves du baccalauréat des séries STHR, d’une
nouvelle forme d’épreuve écrite intitulée “composition”.

Vous en trouverez des exemples intitulés “sujets zéro” en suivant le
lien suivant :
http://eduscol.education.fr/cid58849/serie-sthr-anciennement-hotellerie.html#lien0
Vous verrez que cette épreuve vise à expliciter la mise en œuvre d’un sujet de
dissertation.

Les professeurs en charge de ces séries doivent donc y préparer leurs
élèves.

Il faut souhaiter qu’elle démontre, grâce à leur investissement, son
efficacité pédagogique et contribue à affermir, chez leurs élèves, la
compréhension de ce qu’est la réflexion philosophique et surtout de leur
capacité à espérer y exceller sous l’une ou l’autre des trois formes
proposées.

Cette situation d’invention même modeste mais nouvelle est accompagnée
par une commission de suivi qui a, d’ores et déjà, tenu compte des
premiers retours d’expérience.

Elle a vocation à poursuivre ce travail.

Très cordialement,

Franck Lelièvre
IA-IPR de Philosophie
Référent académique laïcité, Valeurs de la République et Enseignement moral et civique
Académie de Rouen, extension pour les académies de Caen, de la Guyane et de la Martinique.
06 86 81 13 06

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Recommandations du groupe de philosophie concernant le travail dans les classes de philosophie

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Version actualisée en janvier 2016

Les recommandations suivantes, relatives au travail dans les classes de philosophie, peuvent constituer un document de référence pour les inspecteurs d’académie, inspecteurs pédagogiques régionaux, pour les équipes pédagogiques et administratives, ainsi que pour les élèves et les parents d’élèves.

L’enseignement de la philosophie en classes terminales s’inscrit dans le cadre des programmes nationaux tels qu’ils sont définis pour l’ensemble des séries générales et technologiques par les arrêtés du 27-5-2003 (séries générales) et du 25-8-2005 (séries technologiques). Cet enseignement est évalué par les épreuves du baccalauréat, telles qu’elles sont définies par les notes de service n° 2012-118 du 31-7-2012 (séries générales) et n° 2006-087 du 19-5-2006 (séries technologiques).

La présente note préconise un certain nombre d’éléments d’organisation du travail dans les classes de philosophie. Elle fournit des recommandations qui appellent complément et ajustement de la part de chaque professeur, compte tenu, notamment, du nombre de classes dont il a la responsabilité, de leurs effectifs globaux, ainsi que des besoins particuliers des élèves.

Le travail actif et régulier des élèves est la condition de leurs progrès dans l’acquisition de connaissances et d’une culture philosophiques, dans la pratique de la lecture et de l’écriture, dans l’exercice d’une réflexion critique, dans l’appropriation de méthodes rigoureuses et dans la familiarisation avec les épreuves de philosophie du baccalauréat. Le professeur veille donc, pour l’ensemble des élèves, à l’appropriation effective de l’enseignement dispensé. Il s’efforce de prendre en compte les difficultés que rencontrent certains élèves, appelant, de sa part, une pédagogie opportunément différenciée.

L’organisation du travail des élèves constitue une dimension capitale de leur réussite. Elle fait donc partie intégrante de l’enseignement. Dès le début de l’année scolaire et en complément des séquences de cours, le professeur aide les élèves dans l’organisation de leur travail personnel. À cet effet, un cahier de textes de la classe, numérique ou non, est régulièrement tenu à jour par le professeur. Il consigne les grandes étapes du cours, les principaux exercices et corrigés, ainsi que le calendrier des travaux en cours et à venir. Les élèves et les familles doivent pouvoir s’y référer à quelque moment de l’année que ce soit.

Le cours, qui n’est pas calqué sur l’ordre de présentation des champs et des notions du programme, requiert de la part de chaque professeur une élaboration personnelle ajustée aux besoins des élèves et à la progressivité de leurs acquisitions. L’étude suivie des œuvres (une au moins dans les séries ES et S de la voie générale, deux au moins dans la série L) n’est pas séparable de l’étude des notions et des problèmes philosophiques. Elle peut, selon le choix du professeur, être articulée ou intégrée à l’un ou à l’autre des chapitres du cours, parfois à plusieurs. Il importe que la dimension de l’œuvre, considérée dans sa totalité, soit effectivement prise en compte. Une telle étude ne doit pas être confondue avec une explication ou un commentaire linéaire et systématique – ce qui aurait pour conséquence de limiter le choix à des œuvres très courtes – ni réservée à la seule préparation de l’oral du baccalauréat et donc repoussée en fin d’année scolaire.

Favorisant le travail autonome des élèves, le professeur diversifie les exercices écrits et oraux, en cours et hors du cours. Ces exercices permettent d’expliciter et d’interroger le sens et la portée des contenus enseignés. Le professeur prépare ainsi les élèves aux épreuves du baccalauréat : dissertation, explication de texte, épreuves orales du second groupe.

Les travaux proposés aux élèves encouragent un effort soutenu et régulier. Même partiels, les exercices forment autant d’étapes différenciées et destinées à être articulées les unes aux autres. Ils préparent aux devoirs (dissertation ou explication de texte). S’il propose des séquences de travail partielles (commentaire d’une phrase ou d’un court paragraphe, travail ponctuel de méthodologie de la dissertation, etc.), le professeur s’applique à vérifier leur aboutissement et leur intégration dans des travaux plus complets.

Parmi les travaux écrits et oraux, sont particulièrement significatives :

  • les séquences consacrées à l’expression écrite ou orale. Rigoureusement indissociables des contenus philosophiques enseignés, elles permettent aux élèves de s’exercer à l’interrogation philosophique : analyse ou synthèse de notions, distinctions conceptuelles, détermination de problèmes, élaboration de concepts ;
  • la lecture, en classe comme en dehors de la classe : lecture d’œuvres suivies et régulièrement étudiées selon les prescriptions du programme ; lecture d’extraits choisis par le professeur en articulation avec les travaux en cours ; relecture et apprentissage du cours lui-même. Le fait que certains élèves lisent peu ne justifie pas de renoncer à cette dimension essentielle de la classe de philosophie ;
  • la prise de notes en classe fait partie du travail des élèves. Elle fait l’objet d’une attention spécifique de la part des professeurs. Les notes correspondent précisément au cours, dont elles font apparaître la continuité et l’ordonnance. Elles permettent aux élèves de s’orienter lors de leurs travaux personnels ou de leurs révisions.

Quelles qu’en soient la nature (écrite ou orale) et l’importance (dissertation, explication de texte ou exercice de moindre extension), les travaux des élèves donnent lieu, en classe, à un compte-rendu et à un corrigé ajustés. Le corrigé d’un exercice offre aux élèves un exemple précis de traitement des sujets proposés et les met à leur portée.

Pour ce qui concerne la notation, les notes ou les remarques susceptibles d’être perçues comme humiliantes sont proscrites. À la différence de la notation au baccalauréat, qui sanctionne une année de travail et qui évalue le niveau de connaissances exigibles en fin de classe terminale, la notation en cours d’année a une finalité et une signification pédagogiques. Explicite et intelligible, l’évaluation aide par conséquent les élèves à progresser. La notation intègre, avec la pondération requise, l’ensemble des exercices proposés durant la période concernée (trimestre ou semestre).

La réussite aux épreuves du baccalauréat (dissertation ou explication de texte) représente, pour les élèves, un objectif majeur et légitime. Les élèves y sont préparés dès le début de l’année par des exercices appropriés, intégrés au développement d’ensemble du cours et permettant l’acquisition progressive des aptitudes intellectuelles et discursives qu’ils auront à mettre en œuvre le jour de l’examen.

Des devoirs écrits correspondant aux épreuves du baccalauréat sont proposés aux élèves à un rythme régulier. Ils combinent les travaux « en temps limité » et ceux « en temps libre » en dehors de classe. Ces derniers représentent une forme de travail de grande utilité pour les élèves : le risque de plagiat ne doit pas conduire à y renoncer. Des formes de travail mixtes, associant les préparations et recherches faites en dehors de la classe à des exercices de composition faits en classe permettent d’en éviter l’écueil.

En concertation avec les équipes pédagogiques, le professeur de philosophie veille à l’organisation d’un nombre suffisant de devoirs en temps limité (« baccalauréats blancs » ou devoirs surveillés dans les conditions du baccalauréat).

Le nombre de devoirs conformes aux épreuves du baccalauréat varie en fonction du nombre de classes dont le professeur a la charge. Sont recommandés :

  • dans la série L : au minimum, 8 devoirs sur l’ensemble de l’année, dont 4 en temps limité (4 heures) ;
  • dans les séries S et ES : au minimum, 6 devoirs sur l’ensemble de l’année, dont 3 en temps limité (4 heures) ;
  • dans les séries technologiques : au minimum, 5 devoirs sur l’ensemble de l’année dont 2, en temps limité (4 heures).

Quand sa charge de cours excède quatre classes, le professeur peut alléger les annotations liées à la correction. Il ajuste sa charge de travail et celle des élèves aux objectifs de l’équipe pédagogique et, le cas échéant, cherche l’avis de l’inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional de philosophie de son académie d’exercice.

La constitution des listes de textes pour les épreuves orales du second groupe porte impérativement mention de l’œuvre étudiée (ou, en série L, des deux œuvres étudiées). Font exception les classes des séries technologiques, pour lesquelles il est admis que la liste soit constituée d’un corpus d’extraits empruntés à des œuvres différentes.

Pour les séries générales, la délimitation des parties plus précisément expliquées est explicitement indiquée. Il est rappelé aux élèves qu’il ne s’agit pas, pour eux, de considérer des textes isolés les uns des autres ou de restituer une explication apprise en quelque façon « par cœur », mais qu’un exposé clair et rigoureux doit attester de la compréhension qu’ils en ont.

Les outils numériques offrent des commodités fonctionnelles au-delà desquelles le professeur conduit les élèves à une authentique exploration et à un usage réfléchi des ressources en ligne. Sans jamais omettre le contexte spécifique de la classe de philosophie et de ses exigences intellectuelles, le professeur aide les élèves à faire une utilisation pertinente et appropriée des outils et des ressources numériques, et à distinguer la simple documentation de l’élaboration proprement philosophique de l’information.

IGEN Groupe de philosophie Recommandations concernant le travail dans les classes de philosophie 1er septembre 2015

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Inspection de Philosophie

L’inspection de Philosophie

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 Inspection générale de philosophie

– Doyen : Monsieur Franck Burbage

 Inspecteur Générale en charge de l’académie de la Martinique  : Monsieur Franck Burbage

Secrétariat : Madame Marie-Claude SEREAU
Tel : 01 55 55 78 72 – Fax : 01 55 55 30 24
Adresse : 110, rue de Grenelle, 75357 Paris 07 SP
marie-claude.sereau@education.gouv.fr

Inspection pédagogique régionale de philosophie :

– IA-IPR en charge de l’académie de la Martinique :

Monsieur. Franck LELIÈVRE

 

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L’enseignement philosophique dans le monde

L’enseignement de la philosophie à l’étranger (Institut de  Recherche sur l’Enseignement de la Philosophie)
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Textes officiels et réglementaires

EDUSCOL : Textes de référence

EDUSCOL : Développer le numérique pédagogique

EDUSCOL : Eduscol-philo

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Articles consacrés aux TICE et à leur usage dans l’enseignement philosophique

Utilisation des TICE par les professeurs de philosophie

Philosophie et TICE par Carole Prompsy

Philosophie et TICE par Barbara de Negroni

Les TICE, objets et supports philosophiques par Pierre Nobis

DEBAT : conférence sur “l’enseignement de la philosophie et le numérique” (François JOURDE, Professeur de philosophie à l’École européenne de Bruxelles)

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Pages consacrées aux TICE dans les autres sites académiques de philosophie

 

Académie d’Amiens : http://philosophie.ac-amiens.fr/archives_philosophie/TICE0.html

Académie de Lille : http://philo.discipline.ac-lille.fr/ressources-pedagogiques/usage-des-tice-et-enseignement-de-la-philosophie

Académie de Nantes : http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/15422029/0/fiche___pagelibre/&RH=PHILOS

Académie de Reims : http://www.ac-reims.fr/datice/philo/#

 

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