Art et Technique: «Le musée du Quai Branly»

 

Les principaux matériaux utilisés sont le verre, le béton, l’acier et les végétaux.

Afin de protéger le musée d’une éventuelle crue de la Seine comme celle de 1910 les fondations sont protégées et étanchéifiées avec une paroi en béton de 750m sur 20 à 30m de profondeur.

–  L’acier et le clin d’œil au passé:

Le musée est abrité par une mégastructure en acier. D’une longueur de 200m d’une largeur de 40m et porté sur 26poteaux eux aussi en acier .Ce choix n’est pas anodin et rappelle la tour Eiffel (les mêmes boulons ont été utilisés). Elle est visible depuis le musée.

–  L’espace, les cellules, les classes:

L’espace, les cellules et les classes sont aménagés de manière à ce que les œuvres ne soient pas trop éclairés et qu’elles restent ainsi en bon état. Tout le long de la façade trente boites de couleurs et de tailles variées ressortent. Leur ossature est en métal. Il s’agit de salles d’expositions. Les œuvres sont alors protégées et magnifiées comme un bijou dans son écrin ! Il n’y a pas d’escalier dans le musée.

A l’intérieur, chaque cube de couleur est dédié à une culture en particulier comme l’anthropologie ou les arts graphiques…

–  Les végétaux amis du musée du quai Branly:

Le musée se distingue à l’extérieur par son mur végétal de 800 m² composé de plus de    15 000 plantes de 150 espèces différentes venues du monde entier.
Patrick Blanc, a inventé un procédé spécial pour donc permettre aux végétaux de se développer sur les murs. En effet  deux couches de feutre en polyamide, sont accrochées à des plaques de PVC expansé et fixées à une ossature métallique de façon à former un coussin d’air qui sert d’isolant. Les racines des plantes se développent sur la couche de feutre.

Aujourd’hui, on retrouve se procéder uniquement sur un certain nombre d’immeubles de luxe.

Le jardin créer par le paysagiste Gilles Clément s’étend sur 1800 mètres carrés.

Le jardin suscite le dépaysement grâce au foisonnement de sa végétation. Vallons, sentiers et bassins invitent le visiteur à quitter le monde urbain et à méditer, premiers pas vers la découverte des Collections. On peut visiter le jardin avec un guide La nuit tombée, le Jardin est éclairé par “L’Ô”, installation lumineuse réalisée par l’artiste Yann Kersalé. Des joncs lumineux au milieu des plantes. A la tombée du jour, levez les yeux, et laissez-vous emporter dans ce monde onirique dont les lumières féeriques se dessinent sur la sous-face du musée. Prouesse artistique et écologique, cette installation ne consomme que très peu d’énergie.

 

– Le verre la porte donnant sur l’univers:

Jean Nouvel compare la façade en verre, longue de 200 mètres, du Musée du Quai Branly, à un “filtre”. Un “filtre” qui sépare parisiens et touristes des objets d’Art Premier 1500 losanges composent la façade. La façade est sérigraphiée avec un motif de dégradé par points blancs. Elle délimite un territoire de Paris.

 

– Aspect et intérêts:

Chaque peinture chaque élément reflète ce qui se trouve à l’intérieur. Les cultures se mélangent. Il existe un équilibre entre les différents styles et époques Les fresques et peintures aborigènes se mêlent à l’architecture et aux techniques contemporaines qui à certains endroit rappelle les samouraïs leur sabre et leur armure tant par les couleurs que par l’aspect. Les éléments naturels forment le cocon du musée. Le verre assourdit les alentour protège le musée tout en ne le coupant pas du monde.

Ayant pour but d’offrir un lieu digne des œuvres exposées, de refléter l’évolution du regard qui leur est porté et de s’intégrer tout en se démarquant du cocon urbain qu’est Paris, Jean Nouvel laisse tomber les éléments architecturaux occidentaux pour inventer un nouvel environnement composé de 4 bâtiments reliés entre eux grâce à des passerelles qui rendant les visiteurs plus réceptifs à ce qu’ils verront.

Ce musée est une œuvre peinte au multiculturalisme. Musée composite qui grâce à Jean Nouvel permet aux époques de se retrouver. Ce musée a sa propre identité culturelle.

 

Alexandra K.

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