Architecture Hausmanienne

Georges Eugène Haussmann et né le 27 mars 1809 à PARIS et mort le 11 janvier 1891 dans la même ville. Georges Haussmann a été préfet de la Seine du 23 juin 1853 au 5 janvier 1870.

A ce titre, il a dirigé les transformations de Paris sous le Second Empire en élaborant un vaste plan de rénovation, qui a donné lieux aux spéculations haussmanniennes.

Le 29 juin 1853 l’Empereur lui confie la mission d’assainir et embellir Paris.

Préfet de la Seine du 23 juin 1853 au 5 janvier 1870.

 SES PRINCIPALES REALISATIONS :

–         Les grands boulevards : Sébastopol, Strasbourg, Arago, Voltaire, Diderot, Malesherbes, Saint-Germain, Saint-Michel, Courses de Vincennes

–         Les avenues : Champs-Elysées, Opéra, Kléber, Foch, Victor Hugo, Carnot, Niel, Friedland, Iéna, George-V

–         Les espaces verts : bois de Boulogne, bois de Vincennes, parc des Buttes-Chaumont, parc Montsouris, parc Monceau

–         Les gares : gare de Lyon, gare du Nord

–         Quelques édifices : L’Opéra Garnier, les mairies des 20 arrondissements, le théâtre du Châtelet…

Les bâtiments

La forme urbaine a la priorité avant l’architecture et les bâtiments  doivent s’insérer dans les rues. Les monuments eux-mêmes doivent s’intégrer dans la trame urbaine homogène. Ils ne sont pas isolés et servent à marquer les temps forts de la ville : angles de rue, aboutissement d’une perspective .Concernant l’ornementation, l’époque est a l’éclectisme et le choix du style dépend de la nature de l’édifice : église néo-romanes, néo-gothiques, néo-byzantines, édifices civils néo-renaissance ou néo-classiques.

Dés le début, Haussmann exige que les immeubles homogènes obéissent à des règles d’architecture strictes. Souvent il spécifie les matériaux à utiliser suivant le prestige des différents quartiers de la ville. Une gradation esthétique, parallèles à la gradation sociale, introduit cependant une certaine variété: depuis les maisons à loyer des ouvriers et des petits fabricants jusqu’aux riches maisons des boulevards .Sa recherche pour une façade urbaine uniforme, résulte dans l’utilisation répétitive des éléments de base avec des détails variables qui marque le nouveau Paris. Bien qu’Haussmann ne dessine jamais un immeuble, par ses réglementations, il donne un style à l’immeuble bourgeois de la fin du 19 ème siècle. Les bâtiments sont habituellement conçus de 5 à 7 étages afin de réunir plusieurs familles de différentes classes sociales sous le même toit, et marquent ainsi l’apparition de la nouvelle société civile. Un modèle s’impose sur ces voies larges : en pierre de taille, les immeubles présentent un rez-de-chaussée et un entresol traités en soubassement par des refends, trois étages courants encadrés par les balcons filant sur toute longueur du deuxième (l’étage noble, l’ascenseur datant de 1870) et du cinquième étage (premier et quatrième au-dessus de l’entresol). La toiture, mansardée, est percée de lucarnes correspondant  aux chambres de bonne.

L’éclectisme (du grec eklegein : choisir) est une attitude philosophique consistant à choisir dans plusieurs philosophies les éléments qui paraissent intéressants pour constituer un système complet.

La révolution haussmannienne : une ville pour les riches ?

L’haussmannisation est à la fois symbole de modernité et image d’un second Empire affairiste et corrompu. Surtout, elle aurait chassé les classes populaires de la capitale.

– La ville souffre au milieu du siècle d’une véritable congestion. Jamais le Paris situé à l’intérieur des boulevards qui déterminent alors les limites de la capitale n’a été aussi densément peuplé. Au recensement de 1846, huit quartiers situés dans les anciens IVe, Ve et Vie arrondissements dépassent 100 000 habitants au kilomètre 2. A l’entassement de la population s’ajoute celui des activités.

Marie-Julie M.

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