Le Musée du Quai Branly

Le musée du quai branly est un musée qui a ouvert en juin 2006. Il a été commandé par Jacques Chirac. Voici une image du musée de nuit éclairé par le système l’Ô de Yann Kersalé:

musée du quai branly nuit

Le Centre Georges Pompidou

 

Le Centre Georges Pompidou, d’abord appelé « Centre Beaubourg » a été construit au milieu des années 1970 à un endroit où il n’y avait rien. Quelle est l’histoire de ce site ? Comment a-t-on décidé de construire un tel bâtiment à un tel endroit ?

Au coeur de Paris:

Le bâtiment se situe au coeur de Paris, entre le quartier du Marais, l’île de la Cité et le quartier de Halles. On appelle cet emplacement le plateau Beaubourg. En 1960, c’est un terrain vague qui sert de parking. Mais il n’en a pas toujours été ainsi.

Un peu de géographie… rivière et marais:

Le nom de Marais, donné au quartier s’étalant à l’est du Centre Pompidou, rappelle le site naturel et ses terres marécageuses régulièrement inondées par la Seine. Quelques buttes, suffisamment élevées pour échapper aux crues, et le drainage des marais pour l’agriculture ont permis à l’homme de s’installer ici. Le nom de Beaubourg vient d’ailleurs d’un ancien village, le Beau-Bourg, qui existait au Moyen-Age.

Peu de traces subsistent aujourd’hui du site naturel:

Il a en effet été depuis longtemps conquis et modelé par l’homme. Installée d’abord sur la rive gauche de la Seine, au niveau de la rue Saint-Jacques, la ville de Paris, au fil des siècles, s’est étendue de tous côtés. Sa croissance a été peu maîtrisée et dans le courant du XIXe siècle il apparaît nécessaire d’y « mettre de l’ordre », d’améliorer les circulations et de construire des immeubles neufs. Ce sont les « travaux d’Haussmann » Des « îlots insalubres » sont identifiés un peu partout dans la ville. Caractérisées par les mauvaises conditions de vie qui y règnent, ces zones urbaines devront être démolies pour laisser place à de nouvelles constructions plus aérées, disposant de l’eau courante et d’un système d’évacuation des eaux usées.

Historique:

Le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou est né de la volonté du Président Georges Pompidou de créer au cœur de Paris une institution culturelle originale entièrement vouée à la création moderne et contemporaine où les arts plastiques voisineraient avec le théâtre, la musique, le cinéma, les livres, les activités de parole…

Installé au coeur de Paris, dans un bâtiment à l’architecture emblématique du XXe siècle conçue par Renzo Piano et Richard Rogers, le Centre Pompidou a ouvert au public en 1977. Rénové de 1997 à décembre 1999, il a réouvert au public le 1er janvier 2000, en lui offrant des espaces muséaux agrandis, des surfaces d’accueil enrichies. Il est redevenu dès lors l’un des monuments les plus fréquentés de France. Recevant près de 6 millions de visiteurs par an, le Centre Pompidou aura ainsi accueilli, en 30 ans, près de 190 millions de visiteurs.

L’organisation du Centre:

Le Centre Pompidou réunit en un lieu unique l’un des plus importants musées au monde possédant la première collection d’art moderne et contemporain en Europe, une grande bibliothèque de lecture publique disposant de plus de 2000 places de travail, une documentation générale sur l’art du XXe siècle, des salles de cinéma et de spectacles, un institut de recherche musicale, des espaces d’activités éducatives, librairies, un restaurant et un café.

Fidèle à sa vocation interdisciplinaire, et à sa mission principale – donner à connaître l’ensemble des productions de la création du XXe siècle et les prémisses de celle du XXIe – le Centre Pompidou propose annuellement au public dans son bâtiment une trentaine d’expositions ainsi que de nombreuses manifestations – cycles de cinéma de fiction, de documentaires, conférences et colloques, concerts, spectacles de danse, activités pédagogiques – de niveau international, activités dont un grand nombre circule ensuite, tant en France qu’à l’étranger.

L’architecture du bâtiment:

Le projet architectural tel que décrit dans le règlement du concours, devait répondre aux exigences de pluridisciplinarité, de libre circulation et d’ouverture des espaces d’exposition. Ce concours a été remporté par deux jeunes architectes, l’Italien Renzo Piano et le Britannique Richard Rogers en proposant un bâtiment dans l’esprit d’une architecture libertaire caractéristique des années 60. La structure portante et les circulations, la chenille des escalators par exemple, sont rejetées à l’extérieur laissant toute la place aux espaces muséaux et d’activités. Arrimées à l’extérieur sur la façade est, et utilisées comme habillage de la structure, les gaines techniques se détachent en quatre couleurs : le bleu pour l’air, le vert pour les fluides, le jaune pour les gaines électriques et le rouge pour les circulations. La transparence de la façade principale à l’ouest permet d’observer la vie du Centre depuis la piazza, une vaste esplanade voulue par les architectes comme lieu de continuité entre la ville et l’institution.

Le succès que connaît très vite le Centre, un succès imprévu dans son ampleur, a entraîné un vieillissement prématuré des installations. C’est pourquoi, il a été fermé pendant 27 mois, à partir d’octobre 1997, au cours desquels 70 000 m² ont été rénovés et 8 000 m² supplémentaires, dévolus notamment à la présentation des collections, ont pu être dégagés grâce au déménagement des bureaux à l’extérieur du Centre. Ré-ouvert le 1er janvier 2000, le Centre a d’emblée retrouvé le succès, plébiscité par un public témoignant ainsi de son attachement et de son adhésion continue à ce lieu et à son esprit.

Marie-Rose B.

Architecture Hausmanienne

Georges Eugène Haussmann et né le 27 mars 1809 à PARIS et mort le 11 janvier 1891 dans la même ville. Georges Haussmann a été préfet de la Seine du 23 juin 1853 au 5 janvier 1870.

A ce titre, il a dirigé les transformations de Paris sous le Second Empire en élaborant un vaste plan de rénovation, qui a donné lieux aux spéculations haussmanniennes.

Le 29 juin 1853 l’Empereur lui confie la mission d’assainir et embellir Paris.

Préfet de la Seine du 23 juin 1853 au 5 janvier 1870.

 SES PRINCIPALES REALISATIONS :

–         Les grands boulevards : Sébastopol, Strasbourg, Arago, Voltaire, Diderot, Malesherbes, Saint-Germain, Saint-Michel, Courses de Vincennes

–         Les avenues : Champs-Elysées, Opéra, Kléber, Foch, Victor Hugo, Carnot, Niel, Friedland, Iéna, George-V

–         Les espaces verts : bois de Boulogne, bois de Vincennes, parc des Buttes-Chaumont, parc Montsouris, parc Monceau

–         Les gares : gare de Lyon, gare du Nord

–         Quelques édifices : L’Opéra Garnier, les mairies des 20 arrondissements, le théâtre du Châtelet…

Les bâtiments

La forme urbaine a la priorité avant l’architecture et les bâtiments  doivent s’insérer dans les rues. Les monuments eux-mêmes doivent s’intégrer dans la trame urbaine homogène. Ils ne sont pas isolés et servent à marquer les temps forts de la ville : angles de rue, aboutissement d’une perspective .Concernant l’ornementation, l’époque est a l’éclectisme et le choix du style dépend de la nature de l’édifice : église néo-romanes, néo-gothiques, néo-byzantines, édifices civils néo-renaissance ou néo-classiques.

Dés le début, Haussmann exige que les immeubles homogènes obéissent à des règles d’architecture strictes. Souvent il spécifie les matériaux à utiliser suivant le prestige des différents quartiers de la ville. Une gradation esthétique, parallèles à la gradation sociale, introduit cependant une certaine variété: depuis les maisons à loyer des ouvriers et des petits fabricants jusqu’aux riches maisons des boulevards .Sa recherche pour une façade urbaine uniforme, résulte dans l’utilisation répétitive des éléments de base avec des détails variables qui marque le nouveau Paris. Bien qu’Haussmann ne dessine jamais un immeuble, par ses réglementations, il donne un style à l’immeuble bourgeois de la fin du 19 ème siècle. Les bâtiments sont habituellement conçus de 5 à 7 étages afin de réunir plusieurs familles de différentes classes sociales sous le même toit, et marquent ainsi l’apparition de la nouvelle société civile. Un modèle s’impose sur ces voies larges : en pierre de taille, les immeubles présentent un rez-de-chaussée et un entresol traités en soubassement par des refends, trois étages courants encadrés par les balcons filant sur toute longueur du deuxième (l’étage noble, l’ascenseur datant de 1870) et du cinquième étage (premier et quatrième au-dessus de l’entresol). La toiture, mansardée, est percée de lucarnes correspondant  aux chambres de bonne.

L’éclectisme (du grec eklegein : choisir) est une attitude philosophique consistant à choisir dans plusieurs philosophies les éléments qui paraissent intéressants pour constituer un système complet.

La révolution haussmannienne : une ville pour les riches ?

L’haussmannisation est à la fois symbole de modernité et image d’un second Empire affairiste et corrompu. Surtout, elle aurait chassé les classes populaires de la capitale.

– La ville souffre au milieu du siècle d’une véritable congestion. Jamais le Paris situé à l’intérieur des boulevards qui déterminent alors les limites de la capitale n’a été aussi densément peuplé. Au recensement de 1846, huit quartiers situés dans les anciens IVe, Ve et Vie arrondissements dépassent 100 000 habitants au kilomètre 2. A l’entassement de la population s’ajoute celui des activités.

Marie-Julie M.

Art et Technique: «Le musée du Quai Branly»

 

Les principaux matériaux utilisés sont le verre, le béton, l’acier et les végétaux.

Afin de protéger le musée d’une éventuelle crue de la Seine comme celle de 1910 les fondations sont protégées et étanchéifiées avec une paroi en béton de 750m sur 20 à 30m de profondeur.

–  L’acier et le clin d’œil au passé:

Le musée est abrité par une mégastructure en acier. D’une longueur de 200m d’une largeur de 40m et porté sur 26poteaux eux aussi en acier .Ce choix n’est pas anodin et rappelle la tour Eiffel (les mêmes boulons ont été utilisés). Elle est visible depuis le musée.

–  L’espace, les cellules, les classes:

L’espace, les cellules et les classes sont aménagés de manière à ce que les œuvres ne soient pas trop éclairés et qu’elles restent ainsi en bon état. Tout le long de la façade trente boites de couleurs et de tailles variées ressortent. Leur ossature est en métal. Il s’agit de salles d’expositions. Les œuvres sont alors protégées et magnifiées comme un bijou dans son écrin ! Il n’y a pas d’escalier dans le musée.

A l’intérieur, chaque cube de couleur est dédié à une culture en particulier comme l’anthropologie ou les arts graphiques…

–  Les végétaux amis du musée du quai Branly:

Le musée se distingue à l’extérieur par son mur végétal de 800 m² composé de plus de    15 000 plantes de 150 espèces différentes venues du monde entier.
Patrick Blanc, a inventé un procédé spécial pour donc permettre aux végétaux de se développer sur les murs. En effet  deux couches de feutre en polyamide, sont accrochées à des plaques de PVC expansé et fixées à une ossature métallique de façon à former un coussin d’air qui sert d’isolant. Les racines des plantes se développent sur la couche de feutre.

Aujourd’hui, on retrouve se procéder uniquement sur un certain nombre d’immeubles de luxe.

Le jardin créer par le paysagiste Gilles Clément s’étend sur 1800 mètres carrés.

Le jardin suscite le dépaysement grâce au foisonnement de sa végétation. Vallons, sentiers et bassins invitent le visiteur à quitter le monde urbain et à méditer, premiers pas vers la découverte des Collections. On peut visiter le jardin avec un guide La nuit tombée, le Jardin est éclairé par “L’Ô”, installation lumineuse réalisée par l’artiste Yann Kersalé. Des joncs lumineux au milieu des plantes. A la tombée du jour, levez les yeux, et laissez-vous emporter dans ce monde onirique dont les lumières féeriques se dessinent sur la sous-face du musée. Prouesse artistique et écologique, cette installation ne consomme que très peu d’énergie.

 

– Le verre la porte donnant sur l’univers:

Jean Nouvel compare la façade en verre, longue de 200 mètres, du Musée du Quai Branly, à un “filtre”. Un “filtre” qui sépare parisiens et touristes des objets d’Art Premier 1500 losanges composent la façade. La façade est sérigraphiée avec un motif de dégradé par points blancs. Elle délimite un territoire de Paris.

 

– Aspect et intérêts:

Chaque peinture chaque élément reflète ce qui se trouve à l’intérieur. Les cultures se mélangent. Il existe un équilibre entre les différents styles et époques Les fresques et peintures aborigènes se mêlent à l’architecture et aux techniques contemporaines qui à certains endroit rappelle les samouraïs leur sabre et leur armure tant par les couleurs que par l’aspect. Les éléments naturels forment le cocon du musée. Le verre assourdit les alentour protège le musée tout en ne le coupant pas du monde.

Ayant pour but d’offrir un lieu digne des œuvres exposées, de refléter l’évolution du regard qui leur est porté et de s’intégrer tout en se démarquant du cocon urbain qu’est Paris, Jean Nouvel laisse tomber les éléments architecturaux occidentaux pour inventer un nouvel environnement composé de 4 bâtiments reliés entre eux grâce à des passerelles qui rendant les visiteurs plus réceptifs à ce qu’ils verront.

Ce musée est une œuvre peinte au multiculturalisme. Musée composite qui grâce à Jean Nouvel permet aux époques de se retrouver. Ce musée a sa propre identité culturelle.

 

Alexandra K.

Arts, espace, temps : le musée du quai Branly

Le musée du quai Branly comporte 4 bâtiments :

– le bâtiment Musée, monté sur des pilotis. C’est le bâtiment principal, il est construit avec un pont métallique de 3200 tonnes pour rappeler la présence de la tour Eiffel.

– le bâtiment Branly, dont la façade principale est recouverte d’un mur végétalisé*, conçu par Patrick Blanc. Il est composé de 5 étages, est situé face à la Seine et au quai Branly.

– l’auvent, qui regroupe la médiathèque et les réserves.

– le bâtiment Université, dont le nom vient de l’avenue Université, juste derrière. Elle regroupe les collections permanentes et les expositions temporelles. Elle contient aussi des salles de conférences, mais aussi un bar-restaurant qui donne sur une terrasse.

 

L’architecte ne parle pas de plusieurs bâtiments, mais d’une œuvre, le tout donnant sur le jardin conçu par Gilles Clément. Ce jardin n’a pas de style particulier : il représente presque tous les endroits du monde. Il fait plu de 18000 m2 soit 1,8   hectares. Il est composé de collines et de ruisseaux. Un mur de verre l’entoure pour l’isolé du bruit de la circulation et de la pollution. Lorsque les arbres cachent le musée au printemps et en été.

Le musée du quai Branly est une œuvre d’art car il a été conçu par un architecte et son équipe, cherchant à regrouper en un seul lieu tous les endroits de tous les continents (le jardin en est un exemple), il parle d’un territoire.

Il regroupe, dans un bâtiment moderne, récent et de style contemporain, des arts premiers de tous les pays du monde vieux de plusieurs centaines voire milliers d’années. On peut dire qu’il est d’une diversité temporelle.

Romain O.

 

*Mur végétalisé : écosystème artificiel vertical servant à recouvrir les façades. Celui du quai Branly fait 800 m2.