Enjeux et objectifs de l’éducation à la sécurité
L’éducation à la sécurité constitue une nécessité pour l’Etat afin de répondre à des problèmes graves de société : les accidents domestiques, routiers ou résultant de catastrophes naturelles ou technologiques majeures tuent et blessent, chaque année, un grand nombre de personnes en France. Ils n’arrivent pas qu’aux autres, ailleurs ou par hasard. La prise en charge de la prévention et de la protection face à ces risques doit donc être l’affaire de tous et de chacun.
L’éducation à la sécurité en milieu scolaire
Il entre dans les missions du ministère de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche d’assurer la sécurité des personnels et des élèves dans l’enseignement primaire et secondaire, mais aussi de prévoir une éducation à la sécurité dans les enseignements, la vie scolaire, et également, sous d’autres formes, dans les activités post et péri scolaires.
Prévue par des textes législatifs et définie pour notre ministère par le décret n°83-896 du 4 octobre 1983, l’obligation d’assurer une éducation à la sécurité en milieu scolaire concerne trois familles de risques :
– la sécurité routière,
– les accidents domestiques,
– les risques majeurs naturels et technologiques.
Cette éducation à la sécurité est une éducation citoyenne qui se construit de l’entrée à l’école maternelle à la fin des classes de lycée.
Comment se traduisent ces mesures dans la prise en charge scolaire :
- A l’école,
une attestation de première éducation à la route (APER) est désormais mise en place pendant la scolarité primaire et comporte une évaluation des savoirs et des comportements des élèves en tant que piéton, passager et rouleur. - Au collège,
prenant en compte les acquis du primaire, l’éducation à la sécurité routière se poursuit tout au long de la scolarité du collège et comporte deux évaluations, sous la forme d’attestations scolaires de sécurité routière (ASSR), organisées avant 14 ans pour le premier niveau et avant 16 ans pour le second niveau.
Pour tous les jeunes nés à compter du 1er janvier 1988, ces attestations sont requises respectivement pour l’accès à la conduite des cyclomoteurs et l’accès au permis de conduire.