Certificat d’Aptitude Professionnelle aux Pratiques de l’Éducation Inclusive et formation professionnelle spécialisée Calendrier des regroupements CAPPEI Chaque année, les stagiaires CAPPEI sont regroupés plusieurs fois durant l’année scolaire en alternance avec la prise en main …
L’équipe du bureau des accueils collectifs de mineurs (ACM) de la DRAJES inscrit cette année2025 sous le signe de l’inclusion et de l’ accessibilité, dans l’héritage des Jeux Paralympiques de Paris 2024.Deux opérations clés à …
« Constitue un handicap toute limitation d’activité ou restriction de participation à la société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, …
Dans le cadre du partenariat avec les acteurs de l’inclusion scolaire, l’APAJH Martinique et Monsieur Patrice LE NAMOURIC, metteur en scène, convient vos élèves, âgés de plus de 13 ans, accompagnés de leurs enseignants à une pièce de théâtre intitulée « Entièrement à part » le :
Vendredi 31 janvier à 14h30 (accueil du public à partir de 14h)
à l’Espace Sonate à l’Etang Z’abricot.
La pièce dure une heure et sera suivie d’un échange entre le public et la compagnie de théâtre, d’environ une heure également.
Vous trouverez, ci-après, l’affiche et en pièce jointe le synopsis. Il s’agit de trois personnes en situation de handicap prenant tous les risques pour se faire embaucher.
L’équipe du bureau des accueils collectifs de mineurs (ACM) de la DRAJES inscrit cette année
2025 sous le signe de l’inclusion et de l’ accessibilité, dans l’héritage des Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Deux opérations clés à venir :
Le Jénès-D 2025
Le Jénès-D 2025, qui aura lieu le mercredi 4 juin, au Carbet. Cette édition mettra à l’honneur les activités physiques et sportives, dans la perspective de favoriser une plus grande inclusion des enfants en situation de handicap, tout en sensibilisant à la différence et à l’acceptation de l’altérité.
Le Jénès D est une manifestation ludique et éducative, organisée autour d’activités culturelles et sportives, proposées par des intervenants du milieu artistique, associatif et sportif.
La poursuite de l’opération « Tous en jeux, an nou jwé ansanm« , pour promouvoir l’inclusion à travers le sport et les loisirs dans les accueils péri et extrascolaires tout au long de l’année et pendant les vacances scolaires.
Les questions de l’accessibilité et de la dynamique inclusive à promouvoir, étaient au coeur des échanges, lors de ces journées pédagogiques, organisées par le GPEAA (Groupement des Professeurs et Educateurs d’Aveugles et d’Amblyopes). Sportifs, professionnels d’Établissements et Services Médico-Sociaux (ESMS), de l’Éducation Nationale, de l’édition adaptée, de l’art de la culture ont nourri ces journées par leurs expertises et leurs témoignages.
En écho à la Convention de l’ONU, (article 30, relatif à la participation à la vie culturelle et récréative, aux loisirs et aux sports), la question de l’accessibilité au sport et à la culture a habité les échanges.
La pratique sportive vecteur d’épanouissement
A l’orée des jeux olympiques et paralympiques, trois sportifs déficients visuels ont partagé leur expérience, leur passion, en relatant leur parcours de vie jusqu’à la rencontre et l’épanouissement par le sport. Des témoignages forts, empreints de résilience et de combativité. Comment taire?
Tiffany LOGETTE, athlète de haut niveau au 100m, témoigne; « Courir à deux, faut voir ça comme une équipe de super héros. C’est un échange, on peut compter sur l’autre. On forme 1 alors qu’on est 2, c’est une aubaine. Performer à 2 c’est idéal. Il y a deux fois plus d’émotions, on gagne à 2, on perd à 2. «
Pierre BERTRAND, médaillé de bronze au championnat d’Europe 2022, triple champion de France et 4è mondial de Shodown, a pointé les bénéfices de cette activité sportive: « Au niveau motricité, ce sport aide à prendre conscience de son corps. Il permet une belle inclusion. C’est une façon ludique de prendre conscience du handicap et du fait que l’usage de l’oreille est plus instinctif qu’on ne le pense. »
Pierre BERTRAND_I I_ Tiffany LOGETTE
Salim EJNAINI, cavalier handisport de saut d’obstacles et conférencier sportif sur le handicap, performe dans des compétitions officielles valides. Son témoignage nourrit la combativité et démontre combien la détermination malgré les échecs est vecteur de réussites. Il atteste: « échouer c’est se donner une chance de réussir. » Ce « Spiderbatman » -il me pardonnera l’expression », résume l’apport de la pratique sportive dans son épanouissement personnel: « C’est extraordinaire de trouver sa place et d’être reconnu par ses pairs! ».
Un leitmotiv se dégage de ces témoignages : « Oser! Oser une pratique sportive et se donner les moyens de répondre à ses besoins. » Parmi les moyens d’adaptations et de compensations, on compte la présence d’un guide-athlète, ou de guides-crieurs, mais aussi le développement de stratégies personnelles de visualisation de l’espace ou du parcours.
Les sports spécifiques pour les déficients visuels
Christophe CARAYON, directeur technique national adjoint de la Fédération Française Handisport, a rappelé les 4 pratiques sportives spécifiques aux personnes déficientes visuelles:
le cécifoot
le goalball
le torball
et le showdown
Adaptations des activités physiques aux élèves visuels
Ces témoignages de sportifs ont illustrés ceux d’enseignants -en APA (Activités Physiques Adaptées), coordonnateur d’ULIS Collège, enseignants de sport- et de professionnels rééducateurs. Leurs interventions se résument en une préconisation: favoriser la pratique sportive en évitant une dispense systématique, et développant l’autonomie de l’élève et en respectant sa capacité d’autodétermination nourrie par sa motivation.
Aurélie BERNARD, psychomotricienne et instructrice en orientation mobilité, a mis en avant les prérequis psychomoteurs, pour la pratique d’un sport pour les enfants déficients visuels, en insistant sur la motivation et la nécessité de ne pas limiter la pratique sportive:
« Dès que l’envie y est, le sport est un moyen de travailler tous les prérequis psychomoteurs, au-delà de la maladresse, il ya le plaisir dans le mouvement et l’expérimentation de sensations. »
Des exemples d’adaptations dans le sport
Guillaume AREIAS, enseignant APA, témoigne de son expérience en institut spécialisé: « La création de cartes thermoformées pour adapter les parcours sportifs pour l’athlétisme, permet de planifier son itinéraire. L’utilisation de tablettes tactiles avec le talkback (fonctionnalité d’accessibilité audio), par exemple, facilite l’orientation sur les parcours.
Gaëlle BERNARD-MANN, éducatrice spécialisée à l’IJA de Toulouse, relève la nécessité d’inclure le jeune dans le projet sportif.
Le sport partagé
Laurie COUHAULT, enseignante ULIS TFV au collège et Loïc NABOT, professeur d’EPS, ont présenté leur dynamique collaborative pour favoriser une pratique sportive la plus inclusive possible. Lever tous les obstacles à la pratique en adaptant les supports, les engins, les compétences, semble être un défi stimulant à relever au quotidien. Leur maître mot: « OSER! »
Ils présentent une approche inclusive innovante et inspirante: le sport partagé, dans le cadre de l’UNSS. Des équipes constituées de 2 valides et de 2 déficients visuels, encadrées d’un coach et d’un arbitre, s’affrontent dans le cadre d’une multi-activité sportive. Tous les rôles étant occupés par les élèves.
Il y a-t-il une limite à l’adaptation d’une pratique sportive?
Les enseignants et éducateurs présents, sont unanimes: développer la pratique sportive d’un sport est indispensable, pour développer des compétences motrices utiles à d’autres pratiques sportives, jouer, développer le bien-être, pour développer des compétences interactionnelles et se construire une représentation de l’activité.
Qu’en est-il de la question de l’évaluation ?
Cécile DUBUISSON et Florian SCUHMACHER, enseignants APA pour déficients visuels, à Nancy ont apporté leur expertise. La question de l’adaptation des barèmes de notation interroge les pratiques d’évaluation: est-ce pertinent d’évaluer par une notation à tout prix ? Comment ne pas sur-évaluer ou sous-évaluer?
De plus, la difficulté de l’adaptation des barèmes s’accentue dès qu’il s’agit d’élèves avec troubles associés.
Il n’existe pas de méthodologie spécifique d’adaptation des barèmes. Selon les disciplines, il importe d’anticiper les adaptations des séances, parfois par essai-erreurs, au plus près des besoins des élèves, en appui avec l’enseignant APA. Une des missions de l’enseignant APA est de « sécuriser par rapport au sport qui peut être potentiellement dangereux. Nous devons rendre autonome le professeur de sport et l’élève », en les accompagnant dans la définition d’adaptations.
Les barèmes étant de nature individualisés, privilégier l’évaluation par compétences. Pour les élèves dont la situation de handicap limite la participation à l’activité même en ayant pensé des adaptations, un certificat de limitation partielle peut être proposé.
L’accès à la culture
Gabrielle SAUVILLIERS, professeur de lettres et enseignante spécialisée, propose des adaptations en relief de pratiques sportives.
Ces journées pédagogiques ont été l’occasion de présenter la dynamique d’accessibilité mise en oeuvre par les éditeurs.
« Mes mains en or » ont parcouru l' »Image au bout des doigts » me transportant dans un univers culturel où voir rime avec toucher. « Avec les doigs qui rêvent« , le monde s’est dévoilé via des pocédures exploratoires variées: gratter, frotter, effleurer, froisser, caresser, pianoter, etc. Une dynamique de lecture qui n’a pour limite que la motivation. De la BD, au manga, à l’exploration d’oeuvres photographique ou muséales, ces journées pédagogiques nous ont transportés dans une expérience littéraire hors du commun.
Les créations de Laura CATTABIANCHI, qui à partir de bouts de papier nous ont transporté, le temps d’une balade en forêt. Ces créations épistolaires, nous convie à des expériences tactiles originales. Une approche éco-responsable et ludique qui nous invite à laisser cours à notre imagination. Juste avec des petits bouts de papier!
Pour le plaisir des yeux:
Créations de Laura CATTABIANCHI: « Je t’envoie »
2. Adaptations des oeuvres de Sebastiao SALGADO, par la Cité des Sciences:
3. Création de BD et de manga par Alexandre ILIC:
4. Un exemple de création par la maison d’édition « Les doigts qui rêvent »:
Ces 60ème journées pédagogiques du GPEAA ont été riches et constructives, tant au niveau des expériences partagées que des outils proposées. Le numérique et la ludo-éducation y ont trouvé également leur place.
Le numérique au service de l’accessibilité
L’accessibilité numérique ainsi que la ludo-éducation ont également alimenté ces journées.
Des outils numériques au service de l’accessibilité et des apprentissages
Apprendre le braille de manière ludique avec Br’eye
Ces journées pédagogiques ont été riches en partage d’expériences, outils et ont permis d’opérationnaliser l’inclusion des élèves déficients visuels.
Une émission radio consacrée à la scolarisation des élèves en situation de handicap, a réuni l’inspectrice ASH et la responsable du pôle enfant de la MMPH.
Dans le cadre de la journée mondiale de la Langue des Signes, une conférence sur la scolarisation des élèves déficients auditifs, s’est tenue, à la bibliothèque de Ducos, à l’initiative de M.Jean-François CAMIUL.
Les modalités de scolarisation des jeunes sourds au niveau national et académique et notamment du Pôle d’Enseignement des Jeunes Sourds (PEJS) ont été présentées. Cette présentation s’est enrichie des témoignages de jeunes adultes sourds sur leur vécu d’élève.