Trimestre des mathématiques 2012 – présentation

L’article présente le trimestre des mathématiques qui a eu lieu de janvier à mars 2012 ainsi que le contenu des interventions des trois didacticiens invités: Thierry Dias, Georges Combier et Josiane Hélayel.  

Présentation du trimestre des mathématiques  janvier-mars 2012

Les mathématiques fournissent aux élèves des outils pour agir, choisir et décider dans la vie quotidienne, mais aussi pour penser et conceptualiser. L’ambition de l’académie est de faire de cet enseignement un élément de la formation générale de l’élève afin d’assurer pour chacun la maîtrise des connaissances et des compétences du socle commun de la  compétence 3.

Si l’abstraction est au cœur de l’activité mathématique, il revient en effet au professeur d’accompagner le processus permettant d’en fréquenter les différents niveaux. C’est à ce titre que la mission a proposé aux enseignants de l’académie des rencontres formatives avec des didacticiens des mathématiques sous forme de conférences ou d’ateliers.

Présentation des interventions
 

Objets d’intervention de Thierry DIAS

 Dire et écrire en mathématiques: la place des activités langagières dans la construction des connaissances mathématiques à l’école
 
 Dans les pratiques des maîtres, l’introduction d’un vocabulaire précis en mathématiques s’apparente souvent à une leçon de vocabulaire. L’objectif de ces formations était de permettre aux enseigner d’évoluer dans leurs pratiques.
La conférence a permis de s’interroger sur :
  • Comment amener l’élève à parler et écrire en mathématiques lors des différentes phases de recherche, de validation et d’institutionnalisation ?
  • Comment maintenir un équilibre entre les formulations spontanées des élèves et un langage élaboré sans freiner leur expression ?
  • Quel apprentissage d’un vocabulaire? Comment gérer les inférences, sources de confusion entre “mots courants ” et “ mots mathématiques ” ?
Les ateliers ont été présentés sous la forme d’ateliers débats. Pour les formations d’enseignants spécialisés, l’atelier visait la difficulté scolaire liée à la construction des concepts et au langage mathématique (C2 et C3). Pour les ateliers en inter-degré, les échanges traitaient du parcours d’apprentissage du vocabulaire mathématique du CM à la 6ème. Place de l’acquisition d’un vocabulaire précis : exemples et contre exemples de situations où le concept est en cours de construction donnant ainsi son sens au vocabulaire (passage de l’implicite à l’explicite)

Cette thématique a été reprise pour l’atelier de formateurs qui s’est terminé par une synthèse permettant de définir des leviers d’action pour les circonscriptions.

Objets d’intervention de Georges Combier

 L’enseignement de la géométrie au cycle 2 et 3
La conférence a traité des points suivants :
  • De quoi parle-t-on de l’École au Collège ? Du spatial au géométrique, la géométrie de l’école au collège?
  • Quelques repères pour l’enseignement : importance des compétences spatiales au cycle 2,  évolution d’une notion : angle droit et perpendicularité
  • Enseigner la géométrie à l’école : approche de l’enseignement par les problèmes : quelles notions ? Quelles compétences ? Quels instruments, quelles techniques ?
  • Le vocabulaire
  • Un concept : plusieurs conceptions
  • Quelques exemples de problèmes autour du cercle. Problèmes pour raisonner
Les ateliers se présentaient sous la forme d’ateliers débats.

Pour les ateliers en inter-degré, la discussion s’appuiait sur l’analyse de productions d’élèves en début de 6e. Les enseignants étaient amenés à dégager 3 types de géométrie : perceptive, instrumentée, théorique. Les programmes école/collège ont été commentés en termes de rupture et de continuité. A partir d’une même figure, les enseignants ont imaginé des activités relevant plutôt de l’école ou plutôt du collège.

Lors des ateliers-écoles, sur le temps des conseils de cycle, la réflexion a porté sur l’analyse des programmes quant à l’enseignement de la géométrie. A partir des programmes, les enseignants ont été amenés, sur le thème des polygones, à dégager pour chaque niveau:

  •  les objets et les propriétés travaillés (connaissances et compétences visées)
  • les types de problèmes proposés
  • les supports utilisés (figures découpées, papier quadrillé, pointé ou uni…)
  • les outils et instruments utilisés (calque, gabarit, règle, équerre, compas…)

La formation de formateurs (IEN-CPC) visait à conforter les participants, à leur niveau, à un problème d’agrandissement. Un parallèle avec la classe a été établi ( élèves en situation de résolution de problèmes et rôle de l’enseignant) puis  une analyse des différents types de problèmes de géométrie à l’école a été effectuée.

Ce temps de formation a permis de définir des leviers d’action pour les circonscriptions.

 

Objets d’intervention de Josiane Hélayel

 

 Rôle et place de la résolution de problèmes dans les apprentissages mathématiques C2 et C3

 Dans une résolution de problème, l’élève est amené à faire des choix et à faire interagir les notions qu’il a à sa disposition. Les pratiques des maîtres reflètent souvent un enseignement cloisonné où les liens ne sont pas suffisamment établis: numération d’un côté, opérations de l’autre.

La conférence a présenté les objectifs de la résolution de problèmes

  • pour apprendre
  • pour apprendre à résoudre
  • la place des rallyes-maths
  • la complexité en résolution problème: savoir faire des choix
  • la notion de typologie pour les problèmes, les aspects forme et l’organisation de l’énoncé.

Les ateliers inter-degrés présentaient des parcours d’apprentissage en résolution problème. En s’appuyant sur des exemples d’erreurs aux évaluations CM2 et 6ème, madame Hélayel a illustré la problématique de l’apprentissage des opérations ainsi que du sens au travers de la relation entre la numération décimale et les opérations, le reste dans la division, l’ordre de grandeur du résultat, place du rang des chiffres dans les opérations avec les décimaux et les calculs liés à la proportionnalité.

Les ateliers dédiés aux enseignants spécialisés traitaient de la difficulté scolaire autour des problèmes additifs et multiplicatifs. Un bilan des travaux relatifs à la dyscalculie a été effectué.
Remerciements
La mission «enseigner les mathématiques au 1er degré » tient à remercier

Les éditions MAGNARD et particulièrement madame Prado et monsieur Nicolas

Les éditions HATIER et particulièrement mesdames Brivot et Lacour

Les éditions BORDAS et particulièrement madame Paresseux

Pour la prise en charge des frais de voyage, d’hébergement et de mise à disposition des conférenciers,

Monsieur le Maire de Fort de France  (salon d’honneur- stage Pierre Aliker-Dillon)

Monsieur le Maire du Lamentin (Salle Office culturel)

Monsieur le Maire du Marigot (Espace Fonds d’Or)

Monsieur le Doyen de la faculté de droit (Grand Amphi)

Monsieur le Proviseur du lycée Joseph Gaillard

Monsieur le Proviseur du lycée la Jetée du François

Monsieur le Principal du collège Jacqueline Julius- FDF

Pour la mise à disposition des salles, de la sonorisation.

Ainsi qu’à

Monsieur le Recteur, André Siganos

Monsieur l’Inspecteur d’Académie d’adjoint, Pierre Zabulon

Mesdames et Messieurs les Inspecteurs de l’Éducation nationale du 1er degré de l’académie.

Monsieur l’IA-IPR mathématiques, Charles Charpentier-Tity

Madame la conseillère pédagogique départementale mathématiques, Joannie Carole

Pour leur confiance et leur action dans l’organisation et la mise en oeuvre de ce trimestre des mathématiques.

Sandra Charpentier

Inspectrice de l’Éducation nationale

en charge  en 2012 de
 «  La mission mathématique 1er degré 972 »
Académie de la Martinique
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