Politique Documentaire

Le rôle du professeur-documentaliste : 

Référentiel de compétences professionnelles spécifiques aux professeurs documentalistes

BOEN N°30 du 25 juillet 2013

D 2. Mettre en œuvre la politique documentaire de l’établissement qu’il contribue à définir

– Maîtriser les connaissances et les compétences bibliothéconomiques : gestion d’une organisation documentaire et d’un système d’information, fonctionnement de bibliothèques publiques ou centres de documentation, politique d’acquisition, veille stratégique, accueil et accompagnement des publics, animation et formation, politique de lecture, évaluation.

– Recenser et analyser les besoins de la communauté éducative en ressources documentaires et informationnelles.

Définition :

« La conception et la mise en œuvre de méthodes et d’outils permettant de répondre aux missions de la structure et aux attentes des usagers » B. Calenge, Bibliothécaire

« La politique documentaire est un des aspects de la politique de l’établissement, au même titre qu’il y a une politique de prévention, d’éducation à la citoyenneté, ou une politique d’orientation par rapport aux élèves. C’est un axe de sa politique générale, plus important que les autres parce qu’il est transversal. Souvent la politique documentaire n’est pas formalisée, mais à Charlieu, elle a été formalisée grâce surtout à la documentaliste et après une réflexion collective »

Jean-Paul Nomade, proviseur du Lycée polyvalent Jérémie De La Rue Charlieu (Loire)

* Durpaire, Jean-Louis, Les politiques documentaires des établissements scolaires

Rapport à monsieur le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, n° 2004-037 Mai 2004

*Ouvrage de référence ADBS : Augé,Cardona, Chauvin, Coupé, Montel-Roux, Vernotte Prévost

Collectif, Politique documentaire et établissement scolaire, Collection Sciences et techniques de l’information, 2007, 978-2-84365-096-3

Consulter ici la  : Table des matières

Le document complet : Lespolsdocs Durpaire

Académie de Rennes : http://espaceeducatif.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/lang/fr/pid/6909

Animations départementales (mars-avril 2009)- Intervention de JP GABRIELLI, IA-IPR EVS – résumé

L’ENSSIB http://www.enssib.fr/agenda/quelles-politiques-documentaires-en-environnement-hybride-0

Veille documentaire et informationnelle

– Les 5 étapes de la Veille :

Ciblage ou stratégie

 Identification des sources ou Sourcing

Collecte et sélection d’informations

Analyse et synthèse

Diffusion

1. Définition :

Le concept de veille est devenu un dispositif, organisé et intégré dans l’organisation, de collecte, de traitement, de diffusion et d’exploitation de l’information, dont le but est la quête d’informations pertinentes et utiles.

Ce qui implique une connaissance parfaite de son public et des attentes de celui-ci, ainsi que des outils à sa disposition, le plus souvent informatiques et des outils de diffusion, conception (PAO, flux RSS, listes de diffusion, bulletin, … par exemple), ainsi qu’une mise à jour régulière des informations diffusées.

Jean-Paul Pinte, Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, enseignant-chercheur du Laboratoire d’Innovation Pédagogique de l’Université Catholique de Lille, évoque le fait que l’idée de veille comme étant probablement aussi ancienne que l’organisation des castes que créèrent les premières Cités antiques (les prêtres et les militaires). En 1868 l’idée apparaît dans la constitution japonaise par cette phrase : « Nous irons chercher la connaissance dans le monde entier afin de renforcer les fondements du pouvoir impérial ».

CF. Revue de la Fédération des Enseignants Documentalistes de l’Education Nationale FADBEN Médiadoc N°8 de Juin 2012

Il est vrai que la veille, qui avait jusqu’alors une connotation peu dynamique, voire une image plutôt passive, a pris toute sa dimension lorsqu’est paru, en 1994, le rapport  du Commissariat Général au Plan sur l’intelligence économique et la stratégie des entreprises.

Du côté de l’AFNOR (L’association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l’intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance  http://www.afnor.org/) la veille est « l’activité continue et en grande partie itérative visant à une surveillance active de l’environnement technologique, commercial, … pour anticiper les évolutions. »

2. Sites :

– Educ-hebdo : bulletin de veille administrative et institutionnelle du CRDP Aquitaine

Abonnez-vous ici : http://www.educ-hebdo.fr/

– Faire de la veille informationnelle et documentaire avec les outils du WEB2.0  : CRDP de Toulouse :

http://www.cndp.fr/crdp-toulouse/spip.php?article21376

– Mission TICE Académie de Besançon :

http://missiontice.ac-besancon.fr/documentation/index.php/veille-informationnelle/

3. Infosphère : Université du Québec à Montréal

http://www.bibliotheques.uqam.ca/infosphere/sciences_humaines/module9/index.html

Méthode Push http://www.bibliotheques.uqam.ca/infosphere/sciences/module9/push.html

Méthode Pull http://www.bibliotheques.uqam.ca/infosphere/sciences/module9/pull.html

4. La Curation :

Dossier réalisé par l’Académie d’Amiens :

http://www.cndp.fr/savoirscdi/societe-de-linformation/reflexion/la-curation.html

Définition

Ce terme en vogue sur Internet désigne l’art de collecter, organiser et mettre en valeur tous types de contenus autour d’une thématique donnée.

La nouvelle tendance du Web en 2011 s’appelle la « curation ». Ce terme tiré de l’anglais « curator » (en ancien français, la « curation » désigne le traitement d’une maladie) désigne tout type de gardien d’un héritage culturel (conservateur de musée, bibliothécaire, etc.) chargé de rassembler et d’organiser différents éléments d’une même collection pour mieux la diffuser au public. Appliqué à l’Internet, la curation consiste à collectionner, agencer et partager les contenus les plus intéressants (textes, images, vidéos, etc.) autour d’un même thème. Une forme de e-documentaliste 2.0.

L’émergence de ce terme témoigne de l’insuffisance des seuls moteurs de recherche pour trouver du contenu vraiment pertinent sur une thématique donnée. Depuis l’émergence du Web 2.0, la profusion d’informations disponibles sur le Web a engendré un besoin de classification des contenus qu’un algorithme de moteur de recherche ne permet pas. Le recours à l’humain (le « curator » en l’occurrence) devient nécessaire pour organiser ces contenus et ainsi les mettre en valeur.

Le concept de curation en lui-même n’a rien de nouveau. Les blogs, le social bookmarking, Twitter ou Facebook entre autres constituent déjà des moyens d’organiser et de rediffuser l’information. Le rôle du curateur va cependant un peu plus loin : il éditorialise les contenus qu’il amasse pour en faire un ensemble cohérent. A la différence d’un blogueur, un curator n’a pas besoin de créer du contenu, il se contente de contextualiser ceux qu’il collecte. La curation d’un sujet peut évidemment être individuelle ou collective

Source : site Journal du net

Comment choisir ?

Très en vogue depuis quelques mois, les outils de curation de contenus web offrent une nouvelle façon d’organiser et de suivre les contenus les plus intéressants sur internet. Ces réseaux éditoriaux participatifs s’appuient sur des utilisateurs « experts » d’un sujet, qui trient les informations les plus intéressantes avant de les diffuser à leurs communautés de lecteurs, et d’interagir avec elles. Au-delà de la veille d’informations, ces outils permettent aux professionnels d’occuper de nouveaux espaces d’expression, de gagner en visibilité, de soigner leur e-réputation, ou encore d’enrichir leur carnet d’adresses. Présentation des fonctionnalités et particularités de Pearltrees, Parper.li et Scoop.it : trois outils de curation de contenus web qui répondent à des besoins très variés pour les adeptes des outils web 2.0.

Outils de curation : Liste alphabétique non exhaustive

Amplify.com

Addictomatic

Aggregage

BagtheWeb

Curata

Curated.by

Flipboard

Kippt

ListLy

Pearltrees

Pinterest

Potluck

PressJack

Scoop. It

Storify

Themeefy

Tumblr

5. Exemple de séance réalisée avec des élèves de baccalauréat professionnel Gestion-Administration :

Séance pédagogique La veille documentaire

Formation Brigitte Pierrat : Je veille donc je suis

– Compte-rendu : STAGE JE VEILLE DONC JE SUIS

– Sitographie ; IDRSVC_TP-sitoJe veille donc je suis

Portail Netvibes LPR de Dillon : http://www.netvibes.com/forestiersylvie#

Actualité littéraire

« Eh ! Toi, L’Etranger »

Qualifiée d' »éco-littérature », partez à la découverte de l’oeuvre d’Azubuke Degotoga, Esther Eloidin

Présentation Edilivre

http://www.edilivre.com/eh-toi-l-etranger-azubuke-degotoga.html#.VJzsxFucB

Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?« Eh ! Toi, L’Etranger ! » est un hommage à la nature. Ma nouvelle est une interpellation directe et vive faite au lecteur.

Pourquoi avoir écrit ce livre ? Ce livre est une sorte de cri intérieur… J’ai écrit ce livre pour inciter à l’écoute de notre environnement naturel, de son silence… C’est curieux de dire : Écouter le silence ! Mine de rien, dans la vie quotidienne, le silence est quelque chose qui nous fait peur… On cherche toujours à le « remplir ». En général, nous pensons que dans le silence il n’y a rien à écouter. Pourtant, il y a tant de choses à entendre si nous nous mettons à l’écoute de la nature ! Le silence nous montre une direction à suivre, une chose à observer. Le silence parle et invite à tendre l’oreille pour écouter une voix qui semble venir des entrailles de la terre. Cette nouvelle est donc une transcription du cri de la Nature. Elle souhaite éveiller les consciences sur le rapport entre les hommes et la nature. On ne peut échapper au cri de la Nature, à moins de se boucher les oreilles…

D’où vous est-venue l’idée de ce personnage, « l’Étranger » ? Ne sommes- nous pas tous des étrangers les uns pour les autres ? Surtout lorsque nous partons en voyage ? Même si ce n’est qu’à quelques petits kilomètres de chez nous, dans la ville ou le quartier voisin, nous sommes tout de suite identifier comme étant « Etranger ».Etranger à nos habitudes, étranger aux autres… Nous devenons des explorateurs… Prêts pour l’aventure… Nous découvrons, nous nous émerveillons face à l’autre… Quoi que nous fassions, nous demeurons des explorateurs… C’est pour cette raison que j’ai choisi ce personnage. Le titre même de ma nouvelle interpelle le lecteur. J’ai voulu établir une relation directe, des interactions avec lui. Chacun pourra imaginer le personnage comme il le souhaite. Un lecteur m’a dit que le titre de ma nouvelle lui faisait penser à une invitation… Donc, vous voyez ! Chacun a une manière d’interpréter ce personnage, de l’accueillir. Mon personnage incite au partage, à la convivialité, à la rencontre, à l’échange… à l’empathie. En même temps, à la surprise !

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ? A tout le monde ! A tous les passionnés de la nature, pour ceux qui aiment la découverte, les randonnées, la pratique des sports extrêmes ou tout simplement la marche. Aux défenseurs du développement durable et de l’écologie. A tous les voyageurs, aux touristes. Mais aussi aux lecteurs aguerris ! Aux enseignants de lettres, aux étudiants. Des lecteurs me disent que cette nouvelle pourrait faire l’objet d’une lecture suivie ou d’une analyse littéraire en classe… D’autres me disent qu’il inclut plusieurs niveaux de lecture : linéaire, spirituel, …

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ? A la veille des vacances estivales et des longs départs vers de beaux horizons ensoleillés, j’ai voulu injecter quelques petites piqûres de rappel dans l’esprit de nos explorateurs en herbe et inciter les passionnés de la nature et les randonneurs expérimentés à la prudence. C’est un message de prévention !

Quels sont les thèmes qui vous inspirent le plus ? La nature évidemment ! Les faits divers, l’au-delà et… l’amour encore et toujours l’amour…

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ? En général, j’aime bien me laisser porter par les « Muses ». On verra où elles me conduiront… L’inspiration… et la méditation sont les deux clés nécessaires à mes projets d’écriture… Pour l’instant, je reste dans l’attente du retour des lecteurs suite à cette toute première œuvre littéraire qu’Edilivre vient de publier… Et puis on verra pour la suite.

Un dernier mot pour les lecteurs ? « Eh ! Toi, L’Etranger ! » Quelle que soit ta destination, si, toi aussi, tu entends ce cri de la nature, ne reste pas dans l’inertie. Agis ! Fais quelque chose à partir de ce sentiment, en créant ton propre cri de la nature et en le faisant partager au travers d’actions concrètes ! La nature a besoin de nous tout comme nous avons besoin d’elle…

Rencontre littéraire à la Bibliothèque du François :

Esther 1

Esther 2

L’auteur est sur les réseaux sociaux (FB)

La nouvelle vient de recevoir le Prix DOM TOM 2015 de l’auteur sans piston (Edilivre) !

http://www.edilivre.com/communaute/tag/prix-de-lauteur-sans-piston/

Logo_Prix_de_l_auteur_sans_piston (1)

Une seconde rencontre littéraire a eu lieu le 25 février 2015 à la Bibliothèque Schoelcher (Fort-de-France) invitation ici : CartonAzubukeDegotoga2015