La forêt tropicale à l’extrémité nord de l’île.
« Le pays est fort montagneux, et si épais de bois partout, qu’on n’y peut presque entrer, joint aussi qu’il y a beaucoup de rochers qui s’avancent, ou servant de remparts à la mer, empêchent ou font qu’il n’y a passage tout le long d’icelle pour aller d’un village à l’autre. »
(Anonyme de Carpentras, 1619, (1)
Si la colonisation française de la Martinique commence bien en 1635 avec le débarquement de Lienart DE L’OLIVE puis de Pierre Belain D’ESNAMBUC, il est tout aussi vrai que les indiens caraïbes qui la peuplent ont depuis longtemps maille à partir avec les marins européens, espagnols, flamands, hollandais, anglais et…bien sûr français comme en témoigne cette citation d’un manuscrit fameux retrouvé à la fin des années 80 dans une bibliothèque de Carpentras (Vaucluse, France métropolitaine)
Le Morne Rouge et son histoire…
Sommaire
- De Matinino, l’île aux femmes, à Juanakaera, l’île aux iguanes…
- La rivalité Arawak/Caraïbes: une vision de l’imaginaire colonial ? Le cas du Brésil…
- Les débuts de la colonisation: St Pierre et le quartier des « Estages »..
- L’apparition de la canne à sucre.
- L’esclavage et la fin des caraïbes.
- L’Etat reprend la colonisation en main.
- La bourgeoisie pierrotine investit sur les hauteurs.
- L’abolition de l’esclavage et la venue de nouvelles populations.
- Le IId Empire: l’Eglise s’impose sur les hauteurs de St Pierre..
- Le développement d’une bourgade et sa fondation sous la IIIe République (1889)
- Le Morne Rouge au XIXe siècle: une description de Lafcadio HEARN.
- Le temps des catastrophes: le cyclone de 1891.
- Le temps des catastrophes: la Montagne Pelée se réveille.
- Départementalisation et premier essor économique du Morne Rouge..
- Mondialisation: une fin de siècle difficile pour le Morne Rouge.