Permettre aux élèves d’acquérir des compétences ne s’improvise pas. L’enseignement est le fruit d’une préparation rigoureuse et soigneusement planifié dans le temps. La programmation et la progression, souvent confondues, sont donc des outils incontournables pour vous permettre de bâtir un enseignement cohérent et structuré. Elles constituent le squelette de votre action.
Afin d'y voir plus clair, vous trouverez ci-dessous un rappel des définitions de progression et programmation ainsi qu'une proposition de programmation de cycle 1 en résolution de problèmes, à compléter en équipe.
- La progression
Élaborée par les professeurs en fonction de leur projet, elle établit un ordre dans les apprentissages, un itinéraire et des étapes parmi les notions, tout en tenant compte de points de passage obligés (…). Elle s’efforce de déterminer un enchaînement précis des séquences, de façon à éviter l’empilement et la juxtaposition des notions. Elle ménage également, entre les séquences, des temps de synthèse qui permettent de dresser avec les élèves le bilan des acquis (…). - La programmation
Elle se préoccupe de la distribution chronologique des séquences retenues dans le cadre de la progression et prend en compte le calendrier scolaire (il est essentiel que des séquences ne soient pas coupées par des vacances (…)).
On s’attache à préserver une indispensable souplesse, permettant de faire varier le rythme des apprentissages selon les réactions, les difficultés et les intérêts des élèves. (…)
La programmation ne peut s’établir qu’en fonction de la classe et de ses spécificités. Les principes de progression, en revanche, peuvent être précisés.
Source: Accompagnement des programmes du cycle central (5° et 4°), Direction des lycées et collèges, CNDP, 1996)
