Concours de dessins de Mangas !

Pour la Journée Mondiale des Otakus,
le CDI du Collège Beauséjour a organisé un Concours de dessins de Mangas
sur le thème “Métier de mes rêves”.
Le but était de dessiner leur personnage préféré dans le cadre du métier que l’élève souhaite exercer plus tard.

Voici les noms des lauréats !

Et voici leurs dessins : 


 
 

Un grand merci à l’ensemble des participants ! 

INFORMATIONS DU SERVICE DE GESTION DE LA CANTINE DU LYCÉE FRANTZ FANON

Chers parents,

Le lycée Frantz FANON s’est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.

La réservation permet à la cheffe de cuisine de connaitre chaque jour le nombre de repas à préparer. La réservation des repas est donc obligatoire.

A compter de la rentrée scolaire du 09 novembre, les élèves ne seront normalement pas autorisés à déjeuner sans réservation ou sans carte. Une tolérance pourra être appliquée dans la mesure du possible : les élèves concernés par un oubli de carte ou une non réservation pourront être servis si et seulement s’il reste des repas à la fin du service.

Comment réserver ?

La réservation n’est possible que si le compte présente un solde positif.

– A partir d’une des bornes de réservation du lycée (de préférence la veille)

– Si vous avez un compte en ligne :

o Aller sur le site internet du Collège Beauséjour /clg-beausejour/

o Cliquer sur l’icône TURBOSELF pour accéder à votre compte en ligne https://espacenumerique.turboself.com/Connexion.aspx?id=0933

Votre enfant peut aussi lui-même réserver en ligne avec son smartphone. L’application Espace Numérique TURBOSELF est téléchargeable via AppStore.


MODIFICATION DUCALENDRIER DE PAIEMENT  2020/2021 

COLLEGE BEAUSEJOUR – LGT FRANTZ FANON -LP LA TRINITE

Parents,

Les lundi 9 et mardi 10 novembre avaient été retenus pour le paiement de la demi-pension uniquement pour les paiements en espèces et carte bleue.

Afin de garantir la protection des élèves, des personnels et des usagers, nous nous voyons dans l’obligation d’apporter les modifications nécessaires au calendrier et dans les modalités de paiements de la demi-pension.

Je vous propose de créer votre compte en ligne avant le mercredi 11 novembre 2020 à l’adresse suivante :

https://espacenumerique.turbo-self.com/Connexion.aspx?id=0933

Je vous rappelle que le paiement en ligne (comme le paiement par chèque) n’est soumis à aucun calendrier.

En cas de difficultés, une permanence téléphonique sera assurée au 05.96.58.02.50. Vous pourrez également transmettre vos doléances par mail. Nous ne manquerons pas d’y répondre.

Les personnes ne pouvant recourir qu’à l’espèce sont invitées à se faire connaître en envoyant un mail avant le 11 novembre 2020 à l’adresse suivante : intendance.lycfrantzfanon@ac-martinique.fr. Ce message devra contenir le nom, le prénom et le numéro de carte de l’élève ainsi que des coordonnées téléphoniques du parent. Un accueil organisé sera, alors, mis en place.

Je vous remercie de votre compréhension.

Prenez soin de vous.

Le service de gestion

 

MODE DE PAIEMENT DISPONIBLE TOUS LES JOURS :

  1. PAIEMENT EN LIGNE sur le site Turbo self pour les élèves en possession de la carte turbo
  1. PAIEMENT PAR CHEQUE : les chèques sont à déposer dans la boîte aux lettres située dans le hall du bât. administratif ( Indiquez au dos du chèque : le nom, le prénom de l’élève et le n° de carte de cantine et Libellez votre chèque à l’ordre de L’AGENT COMPTABLE DU LGT FRANTZ FANON)

 

TARIFS POUR LE COLLEGE

(VALABLES JUSQU’AU 31/12/2020)

NOVEMBRE 13 REPAS 26,00 €
DÉCEMBRE 12 REPAS 24,00 €
TOTAL 25 50,00 €
Tarif unitaire repas 2,00 €
Tarif carte Turbo Self 10 €

 

RAPPEL : Pour les questions de demi-pension et les problèmes de cantine , les parents peuvent désormais :

  • téléphoner  au 05 96 58 02 50

Atelier photo : raconter le confinement et le déconfinement

Bonjour je m’appelle Lou, j’ai 11 ans et j’ai participé au projet photo avec tous les élèves volontaires et Mr Gilles, Mr André et l’artiste photographe Nicolas Derné, qui devait travailler au collège cette année.

 

Il s’est retrouvé dans la même situation que nous tous….il a donc réfléchit pendant le confinement à une façon de travailler sur la photographie de manière ludique, tout en faisant des recherches sur l’art grâce aux nombreux musées en ligne et à certaines applications. Vous pourrez découvrir sa proposition dans la vidéo qu’il a postée sur son blog:

 
 
Vous pouvez cliquer sur le lien suivant pour télécharger l’application Art transfer: https://g.co/arts/5KoWytxmGNpfr9ML6
Et Google art and culture:
Nous avons donc débuté lundi 22/06 en parlant du projet qui s’est ouvert pendant le confinement : le « museum challenge », il fallait chercher sur internet un tableau à reproduire et prendre une photo qui soit la plus ressemblante, par exemple « La Jeune Fille à la perle », une peinture de Johannes Vermeer :
Rendaniou encore ce tableau « Deux femmes à la fenêtre » de Bartolomé Esteban Murillo
Getty challenge
Alors comme ça avait l’air facile nous avons essayé le premier jour de reproduire une oeuvre, et sur internet nous en avons trouvé une qui représentait une classe : « EN CLASSE, LE TRAVAIL DES PETITS » de GEOFFROY, dit GEO Henri Jules Jean (1853 – 1924)
 On est allé en salle de permanence et on a commencé à la reproduire mais c’était beaucoup plus dur que ça en avait l’air… quelques essais plus tard on a enfin réussi, il nous a fallu beaucoup de patience. Pratiquement tout le monde est passé à tour de rôle pour prendre sa photo.
 
L’après-midi nous avons reproduit moi et ma sœur trois œuvres: nous avons commencé par chercher sur internet des tableaux qui nous plaisaient, on a pris un quart d’heure pour trouver des tableaux à reproduire mais on a trouvé. On s’est habillés avec des draps, des t-shirts, des robes, du tissu, des bouts de bois … cela nous a pris près de deux heures mais c’était intéressant!
Les jours suivants nous avons pu voir les photos des autres élèves qui participaient à l’atelier, tout le monde a bien travaillé!
Oscar MOURAÏ, 6e1 :
Pour ma part j’ai pris peu de temps pour trouver le tableau (« le repas de noces » de Magritte) mais le plus dur c’était de prendre la photo avec un animal.
J’ai commencé par chercher le bon angle et la bonne place ensuite j’ai amené mon chat mais comme il ne voulait pas coopérer j’ai pris une photo du chat que j’ai collé par dessus en utilisant l’appli GIMP sur mon ordinateur, cela m’a pris 45 minutes, et on a fait ensuite l’assemblage des deux photos et du tableau au CDI.
j’ai beaucoup aimé l’atelier photo car c’était drôle de voir des reproductions d’œuvres célèbres.

Léna Monjardet Bellocq, 6em4 :

Avec un ami nous avons reproduit « La jeune fille à la perle ». Nous avons commencé par regarder le tableau puis nous avons pris ce qu’il nous fallait pour reproduire l’oeuvre. Ce n’était pas facile car nous étions au CDI du collège. Nous avions commencé par utiliser la photo de l’élève qui avait pris le fond d’une gourde qui ressemblait à une perle:

puis on a fini par me mettre un masque bleu sur la tête puis une perle sur l’oreille, nous avons ensuite cherché un endroit où prendre la photo. J’ai dû me positionner pour faire comme sur  le portrait. On a dû prendre au moins 5 photos avant de trouver la bonne position car la perle ne faisait que tomber et mon ami ne prenait pas la bonne photo ou je bougeais car il prenait du temps à la prendre. Finalement nous avons réussi à prendre la bonne photo.  Nous nous sommes bien amusés.

Voici les créations des autres élèves :
 
Les jours suivants nous avons travaillé sur d’autres façons de prendre des photos en utilisant les perspectives pour créer des illusions d’optiques ou autres effets : 
Nous avons aussi travaillé avec le matériel de M. André, un studio photo portable afin de prendre des photos de type « studio », avec une lumière et un fond modifiable : 
Voici le rendu final (sans retouche d’image) très différent selon les appareils photos et leurs réglages, l’angle de vue et les modèles : 
  Nous avons aussi utilisé l’appli « Art transfert » qui permet d’appliquer des filtres de tableaux célèbres sur nos photos:
cliquez sur les images pour voir l’animation:
 

Chloe interviews Lana Marie, a student who took part in the Peace Erasmus Project in January

Chloé :  How long did it take to organize the Erasmus project ?

Lana Marie Orel: About 2 months

 

 Why did your class choose to come in Martinique?

We chose Martinique because France is part of the Peace Project.

 

Did you learn some French words before your trip? Can you give me examples?

-Yes, I learn “Bonsuar” and “Bonjour” and “Ca va”.

 

What did you learn about Martinique’s culture?

I learnt about Gommier sailing, banana plantations, past hairstyles

 

 What were the topics of your training?

We studied the ethics of photography in nature, ethics towards animals – how to respect them – , how to use some apps like GIMP, selfies, etc..

 

 What are your favorite photo types?

I choose portrait because I love taking portraits and catching random faces and emotions.

 

 What did you know about Martinique before your trip?

I didn’t know a lot. I knew it was French department.

 

 What are your feelings about the different visits?

I liked the diversity of the visits. I really liked Gommier sailing.

 

 Which visit did you enjoy the most and the one you enjoyed the least, and why?

-Gommier sailing was my favourite and rum factory because I love water activities.

I didn’t like too much walking.

 

 Is there anything really special you’re going to remember about this trip?

Yes! I’m definitely going to remember my amazing host family! I’m so grateful for their acceptance and I’ll remember the nature.

 

 What do you think now of this trip, compared to what you thought before coming?

-I think it’s definitely cultural difference, but the nature really surprised me, – birds and sailing.

 

 

Chloé T.

Parades, exposition du photographe Nicolas DERNE

Parades 2019... #parades #exposition @tropiquesatrium #photographie

Parades. C’est le nom de l’exposition de Nicolas Derné visible à l’atrium, galerie André Arsenec. C’est avec cet artiste que nous avons mené l’atelier artistique et culturel depuis le début de l’année.
Nous avons enfin pu visiter son exposition qui semble nous raconter des histoires.
La nôtre, tout d’abord, ensanglantée, multiple dans l’origine et dans sa diffusion. Point commun entre nos îles, ce besoin de dire par le bruit, le fracas et la mascarade. L’histoire d’une génération, la nouvelle, la suivante, une rebelle dont la cause est la simple survie dans une mémoire à construire. Rebelles qui ont tout, mais n’ont le goût de rien.

Rebelles qui n’ont rien, pour certains, et qui pour avoir feraient tout. Même tout ce qu’il ne faut pas. Et finalement, elle nous raconte l’histoire de masques qui en disent long ; elle nous raconte autant d’histoires d’hommes que de femmes pour peu que l’on s’arrête et lise derrière les titres. Derrière la ligne jaune. DO NOT TRESPASS semble-t-elle nous dire. Car derrière la ligne, ce noir, ce blanc, ce brut, pour dire la vraie couleur des gens. Sans fard, sans artifice.

C.C

Plus d’informations sur le site de l’auteur.

Télécharger le portfolio.

Version anglaise rédigée par les élèves de la section euro-caribéenne : 

Our meeting with Nicolas Derné

June the 6th, we met the professional photographer Nicolas Dermé in the conxtet of his exhibition « Parades » at the Tropiques Atrium. His exhibition is about carnival in the Caribbean. He explained us that through his pictures, he wanted to told a story. The photographs showed the carnival with a different way. Indeed, the pictures are in black and white and often represent people who had strongs messages or importants causes to defend. Mister Derné said he thought that carnival can be a moment of freedom and expression. The students of the english and spanish section had the chance to interview him:
Students :
Have you travelled a lot ? Which country/continent inspired you the most ?

Nicolas Derné :
Yes, I travelled all around the world. I went to Australia, Asia, Africa and to different islands of the Caribbean like Cuba, Trinidad, Guadeloupe…  I was especially inspired by Africa because Africans have a very interesting culture.
It’s incredible how any of them is able to tell you about his/her culture, going deep into details. I remember I found myself totally unable to talk about my own culture when I met them.

S.:
Why have you chosen black and white photography? Why did you stick to that aesthetic choice for an exhibition about carnival which is known as very colourful ?
N.D.:
My choice of this aestethic was important for me because I think it gives another vision. I choose black and white for an exhibition about carnival because I want to show the other sides of the celebration, not only colours and joy.
S. :
What are the similarities and the disparities between the Carnival parades organized in Caribbean?

N.D:
The theme of the devil is a very common theme of the carnival. The colours and the
costumes are also similar. But some traditions are different from an island to another.

After the interview, Mister Dermé showed us some of the photographs and explain his process to make this exhibition.
Some of his photos:
☆ “ Wet set the rules ” that represents a fire-eater.
☆ “ Money money money ” referring to a tradition of Trinidad
☆ “ Le dieu du vaincu ” According to a poem of Aimé Césaire
☆ “ Woman aren’t propriety ” a woman walking with her head up, in way determined, she seems sure of her.
S:
Most of your title are in English: deliberate choice or spontaneity?

N.D: Spontaneity because, the titles pop suddenly in my mind and they are often in English.

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Meeting with the photographer

On Thursday, June 6, we visited, via the video conference, Nicolas Derné’s « Parades » exhibition: Parades. This one was held at the Tropiques Atrium. The photos were taken in different islands of the West Indies including in : Martinique (which is his home island), Guadeloupe, Dominican Republic, Guyana, Cuba, Saint Martin and Trinidad. Each one has a story.

Before having a passion for photography, he was a computer engineer. In 2006, he devoted himself to his two passions: photography and travel. Today, he has no regrets about launching himself. He didn’t want to show his relatives a selfie of himself in front of a monument. He wanted to: « tell what I saw. »

These different trips allowed him to speak fluent English, Spanish and of course French (we were able to ask him questions in these different languages). His most significant trip was to Africa, which influenced his choice of theme, which was the « carnival ». But he has also travelled to Asia (Singapore) and Australia.

All the pictures we could see were in Black and White. He chose this technique because he doesn’t want us to focus only on the colour, he wants to force the spectator to imagine them. In addition, black and white photos capture light. While color deteriorates the light and therefore the photo. We can also see that he uses different pigments (grains) according to these photographs.

Many similarities were observed in the carnivals photographed: the colourful costumes, the « Neg gwo siwo », the red devils, the people marching in the streets or in tanks. However, we noted a difference: carnival is more expensive in Trinidad.

When Nicolas Derné goes on a trip, he doesn’t have a clear idea of what he’s going to take. When he is captivated by a person he takes a picture of them: » the first thing that takes is my eye » In a picture that takes place in the Dominican Republic, we see a woman who shows a strong image of her body. On her outfit there are drawings of female sexes. It is an image that is both captivating and shocking.

He never builds his drawings in a notebook, but already has photo ideas in his unconscious. He is spontaneous and jumps at the opportunity when it presents itself. His images build a discourse.

During this exhibition we noticed that all the titles were in English. It was a deliberate choice of the photographer. He chooses the title in relation to the photo.

Mr Derné’s first intention is to break stereotypes about carnival in the Caribbean: « No longer believe that it is a symbol of hubbub, of colours seen from the sidewalks or balconies ».

Some photos were created by computer, but they were always taken from reality. For example, there is a photo taken in the Dominican Republic where he drew inspiration from Greek mythology by representing the « Minotaur », and he said a striking sentence: « Real but totally unreal at the same time ». One photo was very shocking (he even hesitated to put it on). On this one we saw Nazis in a car and in the middle Adolf Hitler. But behind this there is a deep message. Which is to denounce the crimes he had committed against Haitians and in which few people were interested. Moreover, this photo evoked that if the devil reincarnated, he would be Hitler.

The first image that most marked us was a photo that he took during a carnival in Fort-de-France, Martinique (it led him to do his project). We see a man disguised as a woman pushing a stroller. In this one there are babies with a cigarette in their mouths. Nicolas recalls that he saw: « a transparent image of the society in which we live » and that « the Lost Generation is a bit like this lost generation as if a transmission had not taken place. »

Impressions :

The exhibition was rich in history and anecdote. It was amusing to wonder what message Mr Derné wanted to convey through his photo. In addition, he answered all our questions and tried to explain everything. One photo was very striking. On this one we see three characters in the center, one of whom has a mask. They play skipping rope. But you might also think they’re fighting. All around them there are people in a circle cheering for them. The photographer wanted to show that they don’t need to be rich to be happy and that the carnival is a time of sharing where you can have fun. We can also think that they help each other, because they are in the same boat (they are poor).

The fact that the photographer uses a Black and White technique, increases the light and makes more impression on the minds. In addition, the photos attract the eye and make them more natural.

Finally, I found the exhibition to be very varied and dynamic.

« You are braver than you believe, stronger than you seem, smarter than you think.  » Alan Alexander MILNE

Alan Alexander Milne (1882-1956) was an English author, best known for his books about the teddy bear Winnie-the-Pooh and for various poems. Milne was a noted writer, primarily as a playwright, before the huge success of Pooh overshadowed all his previous work. Milne served in both World Wars, joining the British Army in World War I, and was a captain of the BritishHome Guard in World War II.

Winnie-the-Poh and his friends are famous for their abiliy to always look on the bright side of life. So, when in doubt,  think of this inspiring quote.

 

Wake me up when September ends …

It’s kind of funny how, as teachers, we always hope that some pupils will have matured over the summer holidays. But September eventually knocks on the door of your expectations, and they haven’t. The only thing we can do is to rely on this quote:

Teachers can open the door, but you must enter it yourself.” — Chinese proverb

ARE YOU PART OF A LOST GENERATION, TOO?

ARE YOU PART OF A LOST GENERATION, TOO?

April is known as poetry month in the US and a lot of events are held in schools to celebrate this art. One of the favorite poems taught to American children is “Lost Generation”, by Jonathan Reed. Our students also read it and discovered a particular writing structure. Indeed, this poem is a “reverse poem”, which means, if you read from the top line to the bottom line, you might get quite hopeless given the desperate pessimistic tone of the author. But when you read from the bottom line to the top line, it reveals an opposite and optimistic meaning, actually proving faith in humankind.

 

  • Here is the original poem, read by our students in the regular way.

Audio Collective Lost Generation 1 : 

 

  • Here is the same poem, read in the reverse way

Audio Collective Lost Generation Reverse : 

Here is the complete poem:

video Lost Generation 

https://www.youtube.com/watch?v=aRG4ySdi_aE

The structure of this poem is often used as a writing exercise. Here is for example, a poem about cancer (the author is anonymous). It uses the same structure: some sentences from Jonathan Reed’s poem appear.  

Capucine, Cancer Poem : 

 

  • Our students also created their own reverse poem and developed different themes. Let’s discover what they have to say! For each poem, remember to reverse the reading!

1/ Noé, My Young Age

2/ Lily-Rose, Life Hater

3/ Enora, Practice makes perfect?

4/ Kémissa, An Evil Thing?

5/ Victor, Unique

6/ Chloé, Lonely Girl  

 

7/ Capucine, Born to be Equal Photo poem

Photos processus de mise en forme.

Spectacle « Cercle égal demi cercle au carré » et expositions à Tropiques Atrium

Le jeudi 21 février 2019, les élèves de l’atelier  « les photoreporters de l’art » ont participé à la représentation du spectacle « Cercle égal demi cercle au carré » de la compagnie de danse Difé Kako à Tropiques Atrium.

Ils ont auparavant visité les expositions « Migrants« de M. Hugues Henri et « Art et beau sens » d’Hector Charpentier.

Leurs impressions:

 » J’ai beaucoup apprécié l’exposition « migrants » de M. Hugues Henry car elle était très surprenante. Le peintre a réussi à représenter des faits réels sur une toile, à travers ses tableaux il y a une vraie histoire. L’exposition est très variée, elle est facile à comprendre. Les couleurs sont assez sombres mais c’est pour accentuer la douleur, la difficulté et le danger lors de la traversée. J’ai aussi présenté une œuvre lors de l’exposition, et avec du recul on voit bien que ce sont des choses qui se passent aujourd’hui. Par exemple les migrants du nord de l’Afrique qui se dirigent vers l’Europe”. Pour en savoir plus, regardez ma présentation!  Kémissa

 

J’ai énormément apprécié ces tableaux car ils avaient tous des styles différents. Chacun d’eux évoquait une histoire différente. Les tableaux d’Hector Charpentier ont touché ma sensibilité lorsqu’il qu’il a représenté les femmes antillaises”.  Lauhélie

« J’ai trouvé l’exposition « Art beau et sens » assez bizarre. Le peintre mélangeait les matières et les styles. Quelques femmes étaient représentées avec des formes abstraites qui m’empêchaient de comprendre le sens du tableau. Je pense que le peintre cherchait à mettre en avant ces femmes, il n’y avait donc pas de message concret dans cette exposition à la différence de l’autre exposition de Hugues Henri. Celui-ci voulait sensibiliser le public grâce à ses tableaux, sur ce qu’endurent les migrants lorsqu’ils prennent la mer pour rejoindre un pays étranger. Dans un tableau on voit des migrants qui au lieu d’être sur un bateau sont sur un crâne flottant géant qui symbolise le danger de la traversée. Cette exposition fait prendre conscience de la chance que nous avons d’être citoyens dans un pays où nous avons des droits. ». Capucine

 

L’exposition “Migrants” et le spectacle ont tous deux été très marquants. L’exposition présentait des images fortes et violentes qui évoquent des faits bien réels. L’artiste à travers ses toiles est parvenu à retranscrire toute la détresse et la situation précaire des migrants de notre époque. Le spectacle, lui, en plus de nous faire vibrer musicalement grâce à ses compositions complexes, faisait part de nombreuses années de pratique artistique notamment avec ses mixages entre tradition et modernisation. Ces danses envoûtantes expérimentaient de nouvelles manières de penser le mouvement. Cette sortie fut très riche. Victor

Le spectacle:

“Ce spectacle était très dynamique et drôle, on ne s’est pas du tout ennuyé. Il y avait des moments joyeux et des moments de suspense. C‘était magnifique! Il y avait beaucoup de couleurs, beaucoup d’originalité dans le “mixage” des idées des danseurs. Super chorégraphie, je recommande le spectacle!” Kémissa

https://www.youtube.com/watch?v=YlESye9SmYs&t=2s

Origine du spectacle:

Les danseurs de la troupe “Difé Kako” viennent de différentes origines. C’est pour cela qu’il y avait un “mixage” de cultures, de traditions et de chants. Léo s’est formé pendant 3 ans et s’est spécialisé dans le krump, Régis vient de Côte d’ivoire et est allé à l’école des sables, pour ensuite se consacrer au hip hop, Eric vient du Cameroun et il se consacre également au hip hop, Elise joue de l’accordéon chromatique, Gaëlle chante et remanie plusieurs chansons de différentes cultures pour donner une touche d’originalité dans ses spectacles, Nitale est commandeur de quadrille, Diego vient d’Italie et s’est spécialisé dans la haute vision ainsi que dans le hip hop, Yan lui est tambouyé traditionnel et fait partie de la troupe “Difé Kako”, Hugo touche à un peu à tout dans le monde de la danse, Delphine est assistante chorégraphique, Sandra et Stéphanie ont participé au spectacle “Cercle égal demi cercle au carré” et travaillent dans le milieu de la danse.

https://www.youtube.com/watch?v=E9wFhP5U-q4&t=2s

Après le spectacle nous avons eu un échange avec les danseurs : ils nous ont parlé du début de leurs carrières, comment ils se sont rencontrés, ils nous ont parlé de leurs créations. Par exemple : Gaëlle, l’accordéoniste mélangeait différents styles de musique, pour composer les siennes. Depuis plusieurs années cette idée de mélanger diverses cultures en passant par la danse et la musique trottaient dans la tête de la chorégraphe Chantal Loïal. Petit à petit la troupe s’est construite : 12 danseurs avec de nombreux talents se sont rencontrés. Ils ont mis en communs leurs idées. Le spectacle contenait des musiques traditionnelles d’ici et d’ailleurs, il y avait un mélange de danses et de diverses cultures. Gaëlle était au chant : elle jouait différentes mélodies, différents rythmes.

Nous avons pu observer (pendant le spectacle) que les danseurs mélangeaient les danses traditionnelles et modernes. Il y avait : le quadrille créole (de Guadeloupe), la haute taille Martiniquaise, la contredanse et la boulangère de Guyane mais aussi du krump, du Hip Hop, dans une chorégraphie propre à la danse contemporaine. Ils ont travaillé sans relâche en résidence pendant 3 mois mais l’idée était déjà présente depuis plus de 2 ans et demi. Chaque jour, ils s’entraînaient pendant de longues heures (de 9h30 à 19h pour certains). 12 danseurs ont formé une magnifique troupe qui devra se séparer momentanément car chaque danseur a sa propre voie ainsi que d’autres projets qui lui est propre.

https://www.youtube.com/watch?v=nIlyk7m7KAI