Bonjour aujourd’hui je vais vous parler de la journée autour du concours «C génial »  du mardi 20 mars.

Ce concours consiste à proposer des projets innovants, de nouvelles idées autour de l’enseignement des sciences et des techniques. Avec notre professeur de technologie Mr Mansuela nous avons travaillé sur le concept de la maison écologique et des énergies renouvelables, pour un quotidien plus sain, économique et respectueux de notre planète, en utilisant des matériaux recyclés ou recyclables.

Notre idée de groupe a été de construire une maquette de maison « smart » (intelligente) en énergie et en eau. Nous étions un petit groupe motivé de 12 élèves qui utilisions nos heures libres entre les cours et même en dehors des cours sur notre temps libre. Chacun d’entre nous avait une tâche à réaliser, ce qui en tout nous a pris au moins 15 heures sans compter le temps de recherche.

Personnellement la partie que j’ai le plus appréciée a été la réalisation de la maquette car chacun était concentré sur ce qu’il faisait, ma tâche principale a été de peindre la montagne et les finitions esthétiques. Le jour du concours j’ai fait la présentation de la maquette avec 2 de mes camarades lors des passages des jurys. Nous avions un peu la pression mais de mon côté, j’ai bien géré le stress et j’ai réussi à  bien m’exprimer face aux jurys, même si c’était un peu long (ça a duré au moins une heure et demi).

Cortina Léa

Réalisation de la maquette : elle a été faite avec le plus de matériaux de récupération possible (carton, mousse, bois etc.) le tout fixé avec de la colle chaude.

Elle a été réalisée à partir d’un plan de la maquette présentée au tableau qu’on a suivi de façon logique et simple.

Nous avons choisi de faire une villa “smart” en énergie c’est à dire une maison autonome en énergie. Notre objectif : ne pas utiliser d’énergie venant ailleurs que de notre maison.

Pour cela, sur notre villa, nous avons placé de vrais panneaux photovoltaïques miniatures qui fournissent de l’énergie à partir du rayonnement du soleil et aussi une mini éolienne qui fournit de l’énergie grâce à la force du vent.

Les murs de la maison étaient réalisés avec des batonnets de glaces, la charpente avec du carton et le toit avec du papier ponce. On a aussi réalisé tout le réseau électrique afin de pouvoir démontrer que notre maison utilise bien ces énergies renouvelables.

Nous avons pensé à tout, grâce à une citerne, nous pouvions récupérer l’eau de pluie afin qu’elle soit utilisée dans la maison pour les toilettes, le jardin, etc.

LUSCAP Kyllian

Je vais vous décrire notre journée au Carbet des sciences. Nous sommes partis du collège à 7h45 et nous avons récupéré le groupe du collège Rose Saint-Just, direction Saint-Pierre. Une fois arrivés, nous avons installé la maquette et nous avons eu droit à une petite collation. Après nous nous sommes dirigés vers notre première activité. Nous avons été accueillis par un collectionneur de radio qui nous a expliqué avec quels matériaux on pouvait faire fonctionner une radio (la galène, à base de plomb).

Ensuite nous sommes descendus au Rez de chaussée pour enchaîner sur notre seconde activité de la journée, cette fois sur la nutrition : le but de cette activité était de découvrir le nombre de calories avalées en un seul repas et comprendre ce qu’est un repas équilibré. Pour ma part je me suis permis de mettre tout ce que j’étais capable d’avaler en un repas. À la fin l’intervenante qui nous supervisait nous a fait un petit résumé : une chose est sûr, il faut avoir un peu de tout dans un repas.

Nous avons aussi découvert une activité autour du dessin animé : Anim’action. On pouvait apprendre à créer une vidéo en stop motion, à élaborer un scénario, à dessiner.

Dès la fin de la pause déjeuner, nous nous sommes rassemblés à l’amphithéâtre du carbet des sciences pour la remise des prix. Le collège Place d’arme a fini premier grâce à un projet innovant sur la propagation du son (il y’a avait même un élève qui jouait du saxophone). Nous avons fini 6e, on était un peu déçus mais on a quand même reçu des prix dont une séance au Laser west. Le groupe du collège Rose st Just qui nous accompagnait a fini 4ème grâce à un projet sur la vie sur mars.

Ce fut une journée bien remplie!

Kéziah LUCENAY

 

Le lundi 19 mars, la classe de 5°1 a visité l’exposition «AFRIQUES, ARTISTES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI » à la fondation Clément qui présentait les arts africains anciens ainsi que des artistes contemporains.

L’exposition proposait aussi des visites argumentées, des ateliers créatifs pour adultes ou en famille, des « ciné-expos » qui consistaient à projeter un film en plein air sur le thème de la visite. On peut aussi découvrir sur le site de la Fondation Clément une  vidéo pour les classes qui n’ont pas pu faire la visite ainsi que le dossier pédagogique et le catalogue.

L’art ancien :

Durant la visite, les guides nous ont expliqué la plupart des sculptures. La majeur partie des objets exposés étaient en bois, les objet réalisés en cuir, bronze ou autre matériaux étaient plus rares. Il y avait des thèmes qui revenaient parfois comme le cheval que nous avons retrouvés dans plusieurs créations, il représentait la richesse, la puissance et la force.

Nous avons également découvert le masque « N’tomo » (de la tribu des Bambaras au Mali) qui est réservé à l’initiation des jeunes garçons et se compose de coquillages, de bois et de pigments.

Crédit photos: Delourme Eloïse

Nous avons également découvert des cultures animistes. L’animisme est la croyance en un esprit, une force vitale, qui anime les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi que la croyance en des génies protecteurs.

Pendant la visite nous avions un questionnaire à remplir sur de nombreuses œuvres présentées lors de l’exposition.

Artistes contemporains : certaines œuvres étaient surprenantes, d’autres droles, certaines violentes voire choquantes mais très intéressantes quand même. La statue de Toussaint Louverture est immense!

 

Nos impressions:
Éloïse : Je trouve que l’art ancien est très minutieux, les artistes affinent beaucoup leur oeuvres et font attention aux détails les plus infimes. L’art ancien a une fonction plus culturelle tandis que l’art moderne est beaucoup plus direct, plus “violent”, il n’hésite pas à représenter par exemple des mains avec des clous plantés dedans.
L’art moderne est moins minutieux, il a moins de fonctions culturelles, il cherche plus à représenter quelque chose.

      Exemple de masque des Baoulés (un peuple de Côte d’Ivoire):

 

Nos impressions: on trouve que le masque est beau, qu’il y a beaucoup de détails et d’inventivité dans cette sculpture. Il est fait en bois de couleur foncé. Il représente un être mi homme mi animal (on dit aussi zoomorphe et anthropomorphe). Ces cornes lui confèrent un pouvoir particulier qui devait servir lors de rituels religieux.  – Terosier / Monthieux

Ce que j’ai aimé, c’était les statues qui ne sont pas comme les autres, celles qui nous surprennent et aussi les animatrices. J’ai apprécié de connaître les cultures africaines et leurs traditions. Les œuvres étaient émouvantes. Nos sourires régnaient tout au long de la visite. La joie et la bonne humeur était au rendez-vous! – Colin C.

 

 

«Billes de verre, éclats de plomb »
de Thérèse Bonnétat avec le COLLECTIF INTERFERENCES : Antonio Rodriguez Yuste (poète et plasticien) et Carlos Carreras (interprète en Langue des Signes Française et musicien).
Performance artistique, musicale et poétique

Le mardi 06 Mars 2018, les élèves du club « ma plume en herbe » ont été conviés au spectacle « Billes de verre, éclats de plombs » à la salle polyvalente RMJ avec les élèves du lycée F. FANON. Il y avait deux acteurs: le premier, Antonio RODRIGUEZ YUSTE jouait deux rôles à la fois et le second Carlos CARRAS, traduisait ce qu’il disait en langue des signes. Au fur et à mesure que Antonio déclamait ou slamait son texte, Carlos mimait, jouait du tambour (sur un « cajon »), frappait ses pieds sur le sol, et tous les deux peignaient ensemble sur une toile et écrivaient des phrases sur une longue feuille. D’après ce que j’ai compris, la pièce raconte une rencontre imaginaire entre Antonin Artaud (un acteur et poète né à Marseille) et Frantz Fanon, un écrivain et psychiatre martiniquais. Frantz Fanon a fait ses études à Lyon. Puis, il exerça comme médecin psychiatre à l’hôpital de Saint Alban pour finalement travailler en Algérie. Marseille a donc été un port de départ pour Frantz Fanon et le lieu de vie d’Antonin Artaud.

C’est en lisant “Peau noire masque blanc” (un livre de F. Fanon) que Thérèse Bonnetât, l’auteure de la pièce a eu l’idée d’écrire cette pièce de théâtre. Les deux acteurs jouaient tour à tour le rôle d’Artaud, qui dort sur le quai de Marseille. Le moment clé de la pièce pour moi, c’est lorsque les deux acteurs se sont mis debout, puis ont collé leurs tête l’une contre l’autre : cela représentait “ le tête à tête” qui signifie la rencontre entre les deux hommes, ils ont ensuite collé leurs dos l’un contre l’autre pour être “dos à dos” (ce qui signifie la différence), et ils ont ensuite collé leur coude l’un contre l’autre pour être “coude à coude “ (ce qui signifie être ensemble).

Nous avons ensuite beaucoup échangé avec les acteurs et l’auteure de la pièce qui ont essayé de nous expliquer certains passages, ils nous ont même confié le tableau et le panneau d’écriture qu’ils ont réalisés pendant le spectacle.

Grâce à ce spectacle j’ai découvert d’autres choses sur la vie de F. Fanon, j’ai suivi la pièce jusqu’au bout même si parfois j’étais un peu perdue, et lors de l’échange j’ai voulu en savoir plus.

 

E-M K, 5e1