Visite de l’exposition «AFRIQUES, ARTISTES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI »

Le lundi 19 mars, la classe de 5°1 a visité l’exposition «AFRIQUES, ARTISTES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI » à la fondation Clément qui présentait les arts africains anciens ainsi que des artistes contemporains.

L’exposition proposait aussi des visites argumentées, des ateliers créatifs pour adultes ou en famille, des « ciné-expos » qui consistaient à projeter un film en plein air sur le thème de la visite. On peut aussi découvrir sur le site de la Fondation Clément une  vidéo pour les classes qui n’ont pas pu faire la visite ainsi que le dossier pédagogique et le catalogue.

L’art ancien :

Durant la visite, les guides nous ont expliqué la plupart des sculptures. La majeur partie des objets exposés étaient en bois, les objet réalisés en cuir, bronze ou autre matériaux étaient plus rares. Il y avait des thèmes qui revenaient parfois comme le cheval que nous avons retrouvés dans plusieurs créations, il représentait la richesse, la puissance et la force.

Nous avons également découvert le masque « N’tomo » (de la tribu des Bambaras au Mali) qui est réservé à l’initiation des jeunes garçons et se compose de coquillages, de bois et de pigments.

Crédit photos: Delourme Eloïse

Nous avons également découvert des cultures animistes. L’animisme est la croyance en un esprit, une force vitale, qui anime les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi que la croyance en des génies protecteurs.

Pendant la visite nous avions un questionnaire à remplir sur de nombreuses œuvres présentées lors de l’exposition.

Artistes contemporains : certaines œuvres étaient surprenantes, d’autres droles, certaines violentes voire choquantes mais très intéressantes quand même. La statue de Toussaint Louverture est immense!

 

Nos impressions:
Éloïse : Je trouve que l’art ancien est très minutieux, les artistes affinent beaucoup leur oeuvres et font attention aux détails les plus infimes. L’art ancien a une fonction plus culturelle tandis que l’art moderne est beaucoup plus direct, plus “violent”, il n’hésite pas à représenter par exemple des mains avec des clous plantés dedans.
L’art moderne est moins minutieux, il a moins de fonctions culturelles, il cherche plus à représenter quelque chose.

      Exemple de masque des Baoulés (un peuple de Côte d’Ivoire):

Baoulé - Masque 

Nos impressionson trouve que le masque est beau, qu’il y a beaucoup de détails et d’inventivité dans cette sculpture. Il est fait en bois de couleur foncé. Il représente un être mi homme mi animal (on dit aussi zoomorphe et anthropomorphe). Ces cornes lui confèrent un pouvoir particulier qui devait servir lors de rituels religieux.  – Terosier / Monthieux

Ce que j’ai aimé, c’était les statues qui ne sont pas comme les autres, celles qui nous surprennent et aussi les animatrices. J’ai apprécié de connaître les cultures africaines et leurs traditions. Les œuvres étaient émouvantes. Nos sourires régnaient tout au long de la visite. La joie et la bonne humeur était au rendez-vous! – Colin C.

 

 

«Billes de verre, éclats de plomb » spectacle autour de F. FANON

«Billes de verre, éclats de plomb »
de Thérèse Bonnétat avec le COLLECTIF INTERFERENCES : Antonio Rodriguez Yuste (poète et plasticien) et Carlos Carreras (interprète en Langue des Signes Française et musicien).
Performance artistique, musicale et poétique

Le mardi 06 Mars 2018, les élèves du club « ma plume en herbe » ont été conviés au spectacle « Billes de verre, éclats de plombs » à la salle polyvalente RMJ avec les élèves du lycée F. FANON. Il y avait deux acteurs: le premier, Antonio RODRIGUEZ YUSTE jouait deux rôles à la fois et le second Carlos CARRAS, traduisait ce qu’il disait en langue des signes. Au fur et à mesure que Antonio déclamait ou slamait son texte, Carlos mimait, jouait du tambour (sur un « cajon »), frappait ses pieds sur le sol, et tous les deux peignaient ensemble sur une toile et écrivaient des phrases sur une longue feuille. D’après ce que j’ai compris, la pièce raconte une rencontre imaginaire entre Antonin Artaud (un acteur et poète né à Marseille) et Frantz Fanon, un écrivain et psychiatre martiniquais. Frantz Fanon a fait ses études à Lyon. Puis, il exerça comme médecin psychiatre à l’hôpital de Saint Alban pour finalement travailler en Algérie. Marseille a donc été un port de départ pour Frantz Fanon et le lieu de vie d’Antonin Artaud.

C’est en lisant “Peau noire masque blanc” (un livre de F. Fanon) que Thérèse Bonnetât, l’auteure de la pièce a eu l’idée d’écrire cette pièce de théâtre. Les deux acteurs jouaient tour à tour le rôle d’Artaud, qui dort sur le quai de Marseille. Le moment clé de la pièce pour moi, c’est lorsque les deux acteurs se sont mis debout, puis ont collé leurs tête l’une contre l’autre : cela représentait “ le tête à tête” qui signifie la rencontre entre les deux hommes, ils ont ensuite collé leurs dos l’un contre l’autre pour être “dos à dos” (ce qui signifie la différence), et ils ont ensuite collé leur coude l’un contre l’autre pour être “coude à coude “ (ce qui signifie être ensemble).

Nous avons ensuite beaucoup échangé avec les acteurs et l’auteure de la pièce qui ont essayé de nous expliquer certains passages, ils nous ont même confié le tableau et le panneau d’écriture qu’ils ont réalisés pendant le spectacle.

Grâce à ce spectacle j’ai découvert d’autres choses sur la vie de F. Fanon, j’ai suivi la pièce jusqu’au bout même si parfois j’étais un peu perdue, et lors de l’échange j’ai voulu en savoir plus.

 

E-M K, 5e1

Spectacle de cirque contemporain « Knee deep »

Vendredi 23 février nous sommes allés à Tropiques Atrium pour assister au spectacle de cirque contemporain « Knee deep » de la compagnie australienne Casus. Le but de la sortie était de regrouper tous les élèves des ateliers, sections, clubs artistiques, culturels et sportifs autour d’un spectacle acrobatique et artistique qui met en avant l’union, la cohésion, la force du groupe. Nous étions accompagné de Madame Cania (la professeure de musique en charge de la chorale), madame Olympio (AED), madame Limmois, parent d’élèves et Monsieur Gilles, le professeur documentaliste coordonnateur. Comme nous sommes arrivés en avance nous avons eu le temps de faire la visite des différentes expositions.

J’ai apprécié cette sortie, car on a pu visiter et découvrir les expositions de deux artistes, l’une à la véranda et l’autre à l’étage : « Fok toujou gadéou wè » de Victor Permal et «Contrariétés» d’Aya Nda, artiste ivoirienne installée en Guadeloupe.

 Nous avons fait la visite par groupe : les « écrivains » (ceux qui sont inscrits au concourt «Ma plume en herbe») avec M. Gilles, les élèves de la chorale avec Mme Cania, puis ceux du pôle voile et surf avec M. Gilles. Dans les expositions, j’ai aimé la façon dont les œuvres étaient présentées, le peintre avait un style plus abstrait et vif (peinture à l’huile) alors que la peinture d’Aya Nda est plus centrée autour des pagnes africains (motifs colorés), elle a d’ailleurs mis pour certains tableaux du texte qui explique un peu son travail, car parfois les tableaux  peuvent être difficiles à comprendre ou choquants comme « La somme de toutes les douleurs » qui dénonce les problèmes liés aux produits chimiques qui blanchissent la peau ou défrisent les cheveux et provoquent des maladies. Les autres peintures évoquaient l’esclavage ou la domination exercée sur les femmes.

Ensuite nous avons été conduits à la salle de spectacle, il y avait beaucoup de monde ! Les acrobates ont commencé par un numéro « comique » et impressionnant : marcher sur des œufs frais sans les casser. Ensuite ils ont enchaîné des figures en couple, parfois les filles soulevaient les garçons et même portaient plusieurs personnes à la fois, ils étaient impressionnants par leur force physique et leur souplesse. J’ai aimé le passage du cerceau aérien où la fille faisait des acrobaties ou celui du contorsionniste qui passe à travers un cerceau minuscule. Il y avait beaucoup de rythme, on ne s’est pas ennuyé! Le spectacle était merveilleux, des couleurs séparaient chaque partie et nous permettaient de mieux comprendre le sens du spectacle : les acrobates avaient besoin de solidarité pour exécuter leur numéro qu’ils soient fille ou garçon, sans cohésion sans union, rien n’est possible, ensemble ils peuvent faire de grandes choses et même des choses qu’on croirait impossible! Ce fut un spectacle plein d’émotion !

Nous avons pu parler avec eux à la fin du spectacle et faire quelques photos.

E-M K,  5e1, L-A N, 4e2.

Cette représentation a été créée dans un but artistique certes, mais aussi dans le but de promouvoir l’entraide et le besoin de se faire aider par son prochain, car dans ce divertissement existait aussi un objectif plus sérieux. J’ai bien-aimé car c’était très dynamique et les figures, toutes plus impressionnantes les unes que les autres se succédaient dans un gracieux ballet. Il y avait également d’autres productions plus fines : quand un homme monta sur deux boîtes d’œufs sur une chaise , elle-même positionnée sur quatre bouteilles en verre!

Marti Victor 5e3

Campagne de lutte contre le harcèlement : projection du film « Wonder »

Vendredi 2 février 2018,  une rencontre pour sensibiliser les élèves au harcèlement a eu lieu à Madiana. 5 collèges de l’île se sont rencontrés : celui de Belle Étoile de Saint Joseph, celui de Sainte Luce, celui du Carbet, celui de Tartenson, et le nôtre de Beauséjour.

Nous avons commencé par visionner le film « WONDER » : c’est l’histoire d’un garçon qui souffre d’une malformation du visage et qui est scolarisé pour la première fois en 6ème (jusque là il portait toujours un casque). Il découvre le regard des autres enfants de son âge et leurs réactions : la surprise, le dégoût voire la peur. Ils se moquent de lui, le mettent à l’écart ce qui le rend triste, mélancolique. Le Principal renvoi l’élève harceleur, ce qui arrange un peu la situation. Il en parle à sa sœur mais elle ne peut que lui donner des conseils. Il doit apprendre à faire face seul aux regards des autres mais il suit les conseils de sa mère et s’imagine tel un astronaute qui revient de la lune : grâce à son imagination, il arrive à ignorer les problèmes et la méchanceté. A la fin il obtient une médaille pour son comportement. On finit même par s’habituer à son apparence, et à la fin on finit par s’attacher à ce garçon.

Ensuite, il y a eu un débat où chacun a pu exprimer son ressenti. Pour ma part, j’ai dit qu’on ne doit pas juger une personne sur son apparence physique et en profiter pour le harceler.

À partir d’un diaporama, on a analysé des situations pour définir les critères du harcèlement et savoir ce qui se passe dans la tête des trois personnes impliquées : le harceleur, le harcelé et le témoin de ce triangle infernal.

En cas de harcèlement, des pénalités peuvent être encourues car le harcèlement est un délit grave et ce n’est surtout pas un événement banal.

A retenir :

  • un témoin inactif est un complice qui peut être pénalisé,
  • un témoin inactif peut devenir un témoin actif en allant prévenir l’adulte
  • rester sensible à la détresse de l’autre, être attentif, être en veille

Allez voir ce film, même si comme moi vous aimez quand ça bouge et que les histoires « fleurs bleues » vous fatiguent. Il vous ouvrira les yeux sur votre perception de l’autre. Et quoiqu’il arrive vous n’en ressortirez pas indifférent.

Ma conclusion :

Avec ce film j’ai appris que le harcèlement c’est grave, on peut être condamné. Pour ne pas en souffrir, on peut se servir de son imagination mais il ne faut pas hésiter à en discuter avec un adulte, il ne faut pas rester seul.

Kéziah LUCENAY

Moi, ce qui m’a touché c’est Auggie, le personnage principal, on ressent bien la tension et les émotions quand il arrive dans son nouveau collège. Ce qui m’a émue c’est la méchanceté et le regard des autres camarades…malgré tout, Auggie arrive à surmonter tout cela grâce à son imagination!

Pour lutter contre le harcèlement il faut que chaque personne s’entraide, il faut savoir s’écouter, se respecter et surtout savoir vivre en communauté, grâce à cela nous pourrons toujours vivre en paix et avancer vers le meilleur.

E-M K, 5e1

 

Formation des délégués au fort-Saint-Louis

Bonjour, j’aimerais vous présenter la sortie de lundi 27 novembre au fort Saint-Louis pour la formation des délégués et leurs suppléants, en tout une quarantaine d’élèves. Nous étions accompagnés par Mme SIMAX, directrice de la SEGPA, Mme NOMEL, la CPE, Mme DELLAMARE, professeure d’EPS, M. GILLES, professeur-documentaliste, Mme FRANCILLETTE, agent d’entretien et les volontaires du service civique, Mme FARELL et Mme DERSIO.

 La journée s’est divisée en deux parties, le matin nous avons fait deux activités différentes : nous avons rencontré le colonel Tissier, référent Education nationale pour les forces armées aux Antilles. Il nous a d’abord fait travailler sur les symboles de la République : par exemple le sens de la devise républicaine « liberté, égalité, fraternité », la Marianne, le drapeau avec les couleurs bleu blanc rouge, le 14 juillet (prise de la Bastille), la Marseillaise, etc…

Ensuite nous avons vu ce qu’est le rôle de délégué, les missions de la Marine Nationale (dont la devise est : « Honneur, Patrie, Valeur, Discipline »), une carte représentant le fort Saint-Louis, les différents bateaux présents sur le fort et leurs missions, etc.

 La deuxième partie de la matinée s’est organisée autour des activités de découverte du fort par équipe de délégués répartis par niveaux de la 6e à la 3e avec un adulte accompagnateur. Nous avons commencé par le tour du fort à bord d’un bateau-pousseur et nous avons approché de la frégate de surveillance (FS) Ventôse, un matelot nous a montré comment faire des nœuds marins dans un atelier de « matelotage« :  nœuds de huit, de chaise et le nœud plat. Un marin-pompier nous a présenté son rôle en Martinique (le types d’interventions qu’ils effectuent) et l’équipement nécessaire et obligatoire lors des interventions. Il nous a fait essayer ses équipements, c’était très lourd, il y en avait pour 25 kilos!  Ensuite nous avons effectué une course d’orientation avec un questionnaire à remplir autour du rôle du délégué et des informations que le colonel nous avait données en début de matinée.

 L’après-midi nous avons fait l’étude de cas : on nous a donné un texte dans lequel on parlait soit de situations de harcèlement soit de cas avec des élèves indisciplinés ou qui rencontraient des problèmes.  Il fallait donner notre avis et trouver des solutions concrètes à ces problèmes en tant que délégués de classe. Nous sommes tous passés à tour de rôle par équipe devant tout le monde pour restituer nos travaux.

 Ce que j’ai aimé surtout c’était les activités suivantes: la course d’orientation, faire le tour du port en bateau. Ce qui était un peu plus difficile : marcher sous le soleil, devoir monter des escaliers et des fois dans le noir….

On a appris que nous sommes les porte-paroles de notre classe, on doit aider les autres, certaines choses sont punies par la loi comme le harcèlement, il ne faut pas toujours vouloir se venger!

Les délégués de 4e.

MINI TRANSAT 2017 : interview des « ministes » (les skippers)

Bonjour à tous! Vendredi 17 novembre de 7h30 à 17h la section voile est parti sur un catamaran. Le but de cette sortie était d’interviewer et de connaître un peu mieux les skippers qui participaient à la course qui se nommait la Mini-Transat.

Cette course a pour but de faire naviguer des skippers sans communication avec la terre lors de leur traversée de l’Atlantique. Nous avons interviewé certains skippers et nous allons vous  présenter quelques réponses et interviews que nous avons réalisées.

Les interviews se faisaient par groupe de trois ou quatre  (mais nous pouvions être plus) : ce groupe était composé de DELOURME Eloïse, MAUMET Lily, LEUSIEUR-ATELY Nawelle et JONNY Noa.

Nous nous sommes relayés tous les quatre sur les différents postes.

Voici les interviews (cliquez sur l’image pour stopper le défilement automatique) :

Bravo aussi à Kenny Piperol, le seul skipper antillais, il a fini 5e au classement!

UNSS Basket et section surf

Nous nous retrouvons pour le début de l’UNSS Basket. Mercredi 8 novembre 2017, les Basketteurs du collège Beauséjour se sont rendus à Sainte Marie pour prendre le pouls de la nouvelle saison de basket lors de matchs amicaux….

Et j’ai bien peur que pour les minimes garçons, la saison commence difficilement. En revanche, les minimes filles de notre collège ont calmé toutes les équipes adversaires. Elles ont été royales !

Concernant les benjamins, il semblerait que les événements aient été en leur faveur aussi.Ce n’est que le début, M. PETIT FRÈRE est motivé, les entraînements seront rudes ; toutes nos équipes se battront pour vous faire honneur.On se retrouve la semaine prochaine pour le début de la saison badminton!


– Concernant les élèves en section surf, je suis heureux et fier de vous présenter 2 élèves représentants le collège aux Championnats de France de Surf à Hossegor dans le département des Landes : Chloé BENSE et Maël LABORDE.

Ces deux élèves de 3ème qui se sont particulièrement distingués lors de ces championnats, ont obtenu le classement suivant :
– Chloé BENSE a obtenu la 4ème place en finale de la catégorie Surf Ondine Minime. Elle finit 4ème au classement général.
– Maël LABORDE a terminé 9ème au classement général de sa catégorie Surf Minime. Il finit 3ème en quart de finale.
Maël a été sélectionné dans le groupe « Espoirs fédéraux », groupe élite de sa catégorie par la Fédération Française de Surf. Il participera à un stage de 2 semaines en janvier 2018 avec la fédération.
Si vous les croisez au détour d’un couloir du collège, n’hésitez pas à les féliciter. Quand ils rentreront dans leurs classes n’oubliez pas de leur faire une standing ovation.
Chloé et Maël encore bravo à vous et au nom de tout le collège : NOUS SOMMES FIERS DE VOUS.
TI-KÉZ ( Kéziah LUCENAY) 4ème3

Cérémonie de remise des diplômes du DNB et du CFG

La cérémonie de remise des diplômes du DNB et du CFG s’est déroulée samedi 18 novembre 2017 à la salle Rose-Marie Joséphine.

De nombreux parents avaient accompagné leur enfant à l’occasion de cette manifestation marquée également par la présence du Maire de Trinité M. Frédéric BUVAL et de son premier adjoint M. Joé ARNETON.

Cérémonie orchestrée par la CPE Mme NOMEL et Mme SIMAX la directrice de la SEGPA qui ont fait appel à M. LABOURG pour l’animation musicale.

Le principal adjoint,
D. Hierso

Sortie au village du festival de la BD

Bonjour!  Jeudi 12 Octobre 2017 (de 9h à 11h) nous sommes allés au festival de la BD « La Caravelle fait ses bulles » au bourg de Trinité avec la classe de 5e2 et des groupes d’élèves de 4e accompagnés de Mme Agat-Zéphir et de M. Gilles.

La Thématique du festival:  « Les enfants terribles de la BD »!

Les professeurs nous ont remis une fiche enquête afin d’interviewer les auteurs pour mieux les connaitre et découvrir leur travaux. Certains ont bien voulu nous faire des dédicaces!

Avec ma camarade Maïalen nous avons interviewé l’artiste résident: Julie Blanchin FUJITA, qui travaille à la médiathèque de Trinité pendant 1 mois. Aimant la Martinique, elle a postulé lors du lancement des invitations au festival. Être en résidence implique des devoirs: des interventions dans les écoles, créer 10 planches parlant de la Martinique et de soi même (au moins 1 dessin par jour la mettant en scène). Depuis toute petite, elle aime dessiner et en grandissant ne se voyant pas d’autres avenirs que celui de dessinatrice, elle décida de continuer dans la voie du dessin. Avec le soutien de ses parents, elle part pendant 5 ans faire des études de dessins à Strasbourg après son BAC. Beaucoup de choses l’ont inspiré notamment: ses voyages, ses rencontres, les animés japonais de son époque(Dragon Ball, Cat’s Eyes…). Le réalisateur japonais Kore EDA l’a aussi beaucoup inspirée.

Après son premier tome «J’aime les nattô» elle prévoit un second tome. Elle a aussi publié « Kokekokko« , « Terre Rouge« , « Le chant du Paypayo« . Elle vit en réalité avec son mari Issei Fujita et leur fille Nami, entre Tokyo et Perpignan (France) où elle travaille comme illustrateur « free-lance ».

On lui a demandé une dédicace et elle a accepté : elle nous a dessiné une abeille disant « vive la Martinique !».

Malgré quelques problèmes d’organisation, il y avait une bonne ambiance et nous avons réussi a obtenir des dédicaces de plusieurs auteurs, dont Nicolas KERAMIDAS venu nous rendre visite mardi (voir premier article), et nous avons eu « l’honneur » de rencontrer Minnie Mouse avec d’autres mascottes du festival.

Je pense revenir samedi pour acheter des BD (FRNCK de Brice Cossu par exemple) et les faire dédicacer. En tout cas on s’est bien amusés cela faisait longtemps qu’on n’avait pas fait de sortie !

Maïalen GUESSARD et Brittany BRINGTOWN 3ème 1

Bonjour, je m’appelle Noé BAHUON, je suis en 4ème2.  J’ai eu la chance de participer à la sortie au festival de la BD le jeudi 12 octobre 2017. Nous avons pu voir un maximum de dessinateurs de BD car nous étions les premiers arrivés…J’avais même prévu un carnet de dessin pour les dédicaces et j’ai réussi à avoir 6 dédicaces, c’était génial !

Je suis également revenu le jour d’après et le samedi avec des amis pour acheter la BD « FRNCK » de Brice cossu que je me suis également faite dédicacer. Nous sommes allés à la « battle » de dessin le soir qui  voyaient s’affronter les dessinateurs de « Croc en jambe » et les autres dessinateur du festival, c’est finalement Dav qui a remporté la battle et a remporté une statuette de lapin.

A gauche le dessinateur Ersnt et à droite Simon Mitteault, un des membres de Croc en jambe.

 

 

 

 

 

J’ai revu Nicolas Keramidas qui est intervenu au CDI du collège mardi. Il nous a fait une belle dédicace sur le tome 1 disponible au CDI!

J’ai adoré le dessin de Camboni le dessinateur du « Voyage extraordinaire ».


Moi j’ai aimé interroger les auteurs car leurs réponses étaient détaillées et ils m’ont fait plusieurs dédicaces. Il y avait beaucoup d’animations et ils avaient prévus des récompenses donc il y avait énormément de participants.

Lily MAUMET 5e2

J’ai aimé voir les dessinateurs car j’adore dessiner. L’auteur qui m’a le plus marqué est Olivier DUTTO, le dessinateur ‘ »des petits diables »‘ car c’est drôle et beau graphiquement.

LISE QUENAON 5e2

  • Interview du dessinateur Grégory Mahieux réalisée par Jessika Lafine Sigere et Bonnialy Lauhélie  5e2
  • BD réalisées : « tombé dans l’oreille d’un sourd », « Les Twins :Jumeaux, mais pas trop ! »
  • Qu’est ce qui vous a motivé à devenir dessinateur ? – Ce n’est pas une motivation c’est une passion, depuis que je suis petit j’ai su que c’était ce que je voulais faire.

  • Vous vous êtes inspiré de quels auteurs ? – Surtout de mes lectures de jeunesse : Astérix, Tintin, Les super héros, Les BD classiques…

  • Qu’est ce qui vous à motivé à venir au Festival ? – Alors c’est une invitation et aussi je n’est pas eu a faire des kilomètres, je vis en Martinique et c’est un plaisir de venir.

 

Rencontre avec Nicolas Kéramidas, dessinateur de BD

Bonjour! Dans le cadre du festival de la BD de Trinité « La caravelle fait ses bulles » qui a lieu du 12 au 14 octobre, nous avons accueilli un auteur au CDI pour un moment d’échange autour de la BD.

Nous avons donc rencontré Nicolas KERAMIDAS Mardi 10 Octobre 2017 à 9h30 pour faire sa connaissance en tant que dessinateur de BD. Sa passion pour la BD a commencé à l’âge de 8 ans, d’ailleurs au collège il lisait beaucoup de BD. C’était d’ailleurs sa seule distraction car à son époque il n’y avait pas de médias comme Internet ou les jeux vidéos. Il s’est donc consacré principalement au dessin. Il nous a d’ailleurs présenté un de ses tous premiers dessins : il fallait réécrire le titre « la Guerre du feu » en le redessinant de façon illustrée, par exemple la première lettre du titre en flamme, un tronc d’arbre :

Il a fait des études normales (il a passé son brevet et son BAC) puis un de ses amis lui a parlé d’une école d’animation à Paris : les Gobelins. Il y passe deux ans. Il part en stage et il se fait embaucher par Walt Disney France pendant 9 ans, et il aura l’occasion de travailler sur des dessins animés comme « Tarzan« .

Il a finalement décidé d’être dessinateur de BD car c’est beaucoup plus valorisant que de travailler sur un dessin animé avec plus de 2000 personnes (même si c’est moins bien payé). Didier CRISSE, un scénariste de BD,  lui donne une idée d’histoire : « LUUNA » qui fut sa première BD, créée en 2002. C’est l’histoire d’une jeune amérindienne de la tribu des Paumanoks qui fait le lien entre les hommes et les dieux. Lors de son initiation, elle se voit affligée de deux totems, un loup blanc qui représente le bien et un loup noir qui représente le mal et la possède les nuits de pleine lune. Elle va devoir se débarrasser de cette malédiction à travers de nombreuses épreuves…. Si vous voulez en savoir plus, la BD est disponible au CDI!

Il en a donc profité pour nous expliquer les étapes de la création d’une BD.  Il faut tout d’abord inventer l’histoire : le scénariste décrit le personnage puis le dessinateur invente ses traits. Ensuite il faut la dessiner planche par planche, ce qui prend a peu près 1 ans. Il a donc dessiné 15 BD en 15 ans… Le tomme 9 de LUUNA devrait sortir le lendemain de notre rencontre!

Luuna étant un personnage « semi-réaliste », un de ses amis, TEBO, n’aimant pas ce style, lui propose de réaliser une BD très différente. De fil en aiguille ils arrivent à  la création du personnage «ALICE AU PAYS DES SINGES».

Il s’est inspiré de la BD « Captain Biceps » (disponible au CDI) réalisée par ZEP et TEBO et qui met en scène les aventures d’un super-héros un peu décalé et comique. Les autres BD qui l’ont inspiré sont « La Quête de l’Oiseau du Temps »,  « les aventures du lieutenant Blueberry »,  « Aquablue », des auteurs comme MOEBIUS… ces BD sont disponibles au CDI!

Il nous a donc montré sa technique pour dessiner ces deux personnages très différents. Il préfère pour cela dessiner sur des feuilles colorées avec un feutre de la même couleur. Il commence en général par dessiner un cercle puis il esquisse les traits du visage et finit par redessiner avec un feutre noir pour obtenir la forme définitive. Les couleurs sont ensuite ajoutées par un coloriste, en général sur ordinateur.

Voici le résultat pour LUUNA:

Et voici Eddy le Mandrill, le personnage qui accompagne «ALICE AU PAYS DES SINGES dans ses aventures:

 

Pour lui il n’y a pas de « parcours » pour être dessinateur. Cependant, il faut du talent mais aussi beaucoup de travail et être passionné, ce qui fait qu’il n’a pas vraiment l’impression de travailler en fait, il a juste suivi sa voie, il fait ce qu’il aime avant tout.

Pour pouvoir dessiner une BD, il faut pouvoir être capable de dessiner les personnages de face, de profil, et de ¾ (trois quart, de profil). Cela plusieurs fois, jusqu’à obtenir le dessin voulu. Il utilise donc des « structures » qui servent de modèle pour ses dessins. Il nous a donc montré comment nous entraîner à dessiner des visages sous différents angles:

 

En plus de la classe de 5e2 avec Mme Agat-Zéphir, Mme Nallamoutou et Mme Riskwait, nous étions une dizaine d’élèves de 4e et 3e à avoir pu participer à cette rencontre:

« Comme je suis curieuse de nature et que j’aime lire, j’ai été très contente de pouvoir rencontrer un auteur. »

Guessard Maïallen, 3e1

« Comme j’aime le dessin en général,  j’ai adoré pouvoir voir un auteur dessiner « Lunna » et j’adore son style. »

Bringtown Brittany, 3e1

Rédaction : Lucenay Kéziah, 4e3, Guessard Maïallen, Bringtown Brittany, 3e1